Le 4e régiment de Zouaves (1897)

Le 4e régiment de Zouaves en 1897

 

                                                                                                                                                                             

 

 

                                                                         


Colonel Cauchemez

Auguste Constant Cauchemez est ce que l'on appelle un "vieil africain".

Né en 1844, Saint Cyrien, il a d'abord servi dans l'arme des chasseurs à pied et a été blessé à Froeschwiller en aout 1870.

Admis dans les affaires indigènes d'Algérie en 1873, il y sert neuf ans, avant de rejoindre les affaires arabes en Tunisie entre 1882 et 1887. De 1889 à 1893 il est chef de la mission militaire au Maroc. Promu Lieutenant Colonel en 1893, il est commandant militaire de Gabès en Tunisie, puis commande le 4e régiment de Zouaves comme colonel de 1897 à 1900.

Revenu en Algérie, il prend le commandement du territoire des oasis sahariennes, puis de la subdivision d'Aïn Sefra à sa nomination comme général de brigade. Il ne parvient pas à maîtriser les mouvements insurectionnels de la frontière marocaine et est remplacé par Lyautey.

Il termine sa carrière en 1906 comme commandant supérieur de la place d'Oran, commandeur de la Légion d'Honneur.

 

 

Commandant Ernst

Né le 16/4/1850 à Lorient, Joseph Arthur Ernst est Saint Cyrien.

Il rejoint l'Afrique du Nord en 1881 lors de la repression du mouvement insurectionnel du sud orannais, puis y retourne en juillet 1896, comme commandant du 4e régiment de Zouaves en Tunisie.

En aout 1900, il est appelé au régiment de marche des zouaves, formé pour participer à la campagne de Chine. Il sert en Chine une année en y étant cité en décembre 1900.

Il finit sa carrière comme Colonel du 16e régiment d'infanterie oú il a été nommé en 1906. Il est mort en 1923, officier de la Légion d'Honneur.

 

Commandant Dufaure de Montmirail

Né le 10/7/1851 à la Rochelle, Emile, Joseph Félix Dufaure de Montmirail a servi au 4e zouaves comme capitaine entre 1887 et 1894, puis est est revenu comme chef de bataillon entre 1895 et 1901, date de son décès le 19/12/1901.

Il était chevalier de la Légion d'Honneur.

 

Commandant Barbade

Fils de soldat, Ernest Auguste Barbade est né en 1856 à Versailles. D'abord enfant de troupe, il réussit à intégrer l'école de Saint Cyr en 1876.

Ses qualité intellectuelles lui valent de beaux classements à l'école de tir, puis à l'école de guerre dont il sort breveté en 1887. Signe de sa curiosité intellectuelle, cet officier d'infanterie accomplit en 1894 une période d'instruction à l'établissement d'aérostation militaire à Chalais Meudon et il y dirige des acensions libres en ballon.

Il rejoint la Tunisie en 1897 lors de sa promotion comme chef de bataillon au 4e régiment de Zouaves, puis en 1900, il est nommé attaché militaire à la résidence générale de France en Tunisie.

Revenu en métropole, il est promu colonel en 1910 au 156e régiment, puis général de brigade en mars 1914 à la 25e brigade de Rambervilliers. C'est dans ce poste qu'il participe aux premières semaines de la guerre de 14, aux batailles des frontières sur le Donon et la Meurthe, puis à la bataille de la Marne.

C'est le 10/9/1914, devant Sompuis, qu'il est mortellement blessé par un obus.

 

Commandant Pambet

Né le 13/3/1854 à Commercy, Joseph Maurice Pambet est Saint Cyrien et a fait l'école de guerre en 1888.

Officier d'infanterie, il sert dans les garnisons métropolitaines et occupe des fonctions d'officier d'ordonnance jusqu'en 1897, date à laquelle, comme chef de bataillon, il rejoint le 4e régiment de Zouaves.

Quelques mois après, il est nommé chef d'état major de la division d'occupation de Tunisie et est promu Lieutenant Colonel.

Revenu en France, il commande le 13e régiment d'infanterie, puis est nommé général de brigade en 1911, puis général de division en 1913.
Mobilisé à la tête de la 22e division d'infanterie, il figure parmis les nombreux généraux limogés en étant relevé de son commandement le 30/9/1914 après la bataille de la Marne par le général Foch pour "manque d'impulsion". Il prend alors un commandement territorial.

Il meurt dans un accident automobile le 6/1/1916 et reçoit la mention "mort pour la France".

Major Driant

Emile Augustin Cyprien Driant est né le 11/9/1855. Saint Cyrien en 1877, il sert d'abord en métropole, puis rejoint le 4e régiment de Zouaves en 1882, peu avant sa promotion comme capitaine.

En 1884, il devient officier d'ordonnance du général Boulanger, commandant la division de Tunisie. Il s'attache dès lors à ce général, le suivant à Paris lorsqu'il est nommé ministre de la guerre, puis en épousant sa fille cadette. A la chute du boulangisme, Driant revient au 4e zouaves en Tunisie, puis est nommé instructeur à Saint Cyr entre 1892 et 1896.
Promu commandant, il revient au 4e Zouaves comme major et y reste jusqu'en 1898, date de sa promotion comme chef de corps du 1er bataillon de chasseurs. Si sa proximité avec le général Boulanger n'a pas nuit à la première partie de sa carrière, l'affaire des fiches met un terme à sa carrière active en 1906.

Il commence alors une carrière d'écrivain sous le pseudonyme du capitaine Danrit, et s'engage politiquement. Il est élu député à Nancy en 1910, puis de nouveau en 1914. Au déclanchement de la guerre, il demande, malgré ses 59 ans à reprendre du service actif à la tête d'un groupe de bataillons de chasseurs de réserve. S'illustrant au combat, il reçoit la croix d'officier de la Légion d'honneur et les épaulettes de Lieutenant Colonel. Il est tué devant Verdun, au Bois des Caures le 22/2/1916, dans les premiers jours de l'offensive allemande.

 
 

Retour page groupe