Louis Marie Victor Frédéric BENOIT, né le 18/03/1825 à Nîmes
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Daguerreotype 1855 |
Frédéric Benoit est le fils d'un négociant. Engagé volontaire le 3/5/1845 (sa profession est mentionnée comme étudiant), il rejoint le 23e régiment d'infanterie légère. Comme signe particulier il arbore " une petite figue sur le sourcil gauche ".
Il est nommé caporal le 27/12/1845, puis sergent le 26/10/1846, et enfin sergent major le 6/11/1847.
Rengagé en 1852 pour deux ans, il passe avec ses galons au 14e bataillon de chasseurs à pied le 26/1/1854, et de réengage de nouveau pour deux années en avril.
Ayant rejoint l'Algérie le 9/4/1854, il est promu Sous
Lieutenant le 17/2/1855, au 12e régiment d'infanterie de ligne. C'est à cette occasion de son retour en France qu'il fait réaliser son portrait à Toulon.
En 1858, son Colonel relève qu'il " a des dehors séduisants, une belle tenue et de l'aplomb. Mais je me suis aperçu qu'il n'était pas rangé et ne faisait pas honneur à ses affaires. " " Sans mériter de grands reproches pour sa manière de servir, je trouve cependant que son zèle et son activité ralentissent, cela tient probablement à sa santé qui n'est pas très bonne. Il connait sa théorie et règlements et commande avec assez d'aplomb et de fermeté ". Ces notes ne l'empêchent pas de devenir le porte-drapeau de son régiment en aout 1858, avant de faire un second séjour en Algérie d'avril 1859 à mars 1860.
" Ferme et facile de caractère ", il est alors noté comme ayant " du calme et assez d'intelligence. "
Benoit est nommé Lieutenant de grenadiers le 28/3/1860. Il retourne une nouvelle fois en Algérie en mai 1864 et obtient la croix de la Légion d'Honneur en juillet 1864.
Noté comme " Intelligent, très bon officier servant avec zèle et activité, son caractère énergique en ferait un très bon commandant de compagnie ".
Mais on troisième séjour en Algérie est cette fois définitif, puisqu'il décède à Mascara le 9/10/1866.