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Ferdinand Auguste Bied-Charreton (1874-1933)
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Auguste Bied-Charreton est Saint Cyrien de la promotion 1894-1896. Nommé Capitaine en 1911, il rejoint l'arme des chasseurs à pied deux ans plus tard.
En juillet 1914, il sert au 29e bataillon. Dès le 14 aout, il est blessé à la ferme du haut Val d'une grave blessure au bras gauche qui est " fracassé " nécessitant une consolidation osseuse et l'extraction de nombreuses esquilles.
Le 7/4/1915, il est une nouvelle fois blessé d'une contusion par obus au bois de Lamorville.
Il reçoit sa première citation, et est nommé chevalier de la légion d'Honneur : " Blessé grièvement le 24 aout, a rejoint à peine guéri son bataillon. A été blessé de nouveau le 7 avril en attaquant à la tête de sa compagnie. A pris malgré sa blessure et dans des conditions particulièrement délicates le commandement de son bataillon privé de son chef blessé et a fait preuve de calme, de bravoure et d'énergie. "
Promu Chef de bataillon à titre temporaire le 10/10/1915, il rejoint le 26e BCP dont il prend le commandement, puis le 69e BCP en janvier 1916.
Il reçoit une citation à l'ordre de la VIe armée le 23/11/16 : " Chef de bataillon de chasseurs, d'une haute valeur militaire qui, le 7/10/1916, a brillamment dirigé l'attaque de son bataillon au cours de laquelle celui-ci a conquis une ligne de tranchées fortement occupées, enlevé un ouvrage au-delà et fait de nombreux prisonniers. A maintenu ses troupes sur les positions conquises malgré un très violent bombardement et y a résisté le lendemain à une violente contre-attaque ennemie. "
Titularisé dans son grade, son bataillon reçoit une citation le 11/11/1917 : " Après s'être distingué sous Verdun, en s'emparant le 21/5/1916 des carrières d'Haudremont avec une centaine de prisonniers et des mitrailleuses, puis sur la Somme en octobre 1916, vient les 17 et 18 avril 1917, de donner de nouvelles preuves de sa valeur sous l'énergique impulsion du commandant Bied-Charreton, en refoulant l'ennemi d'un point d'appui important après un dur combat de nuit, progressant rapidement de plus de 1500 mètres, capturant des pièces de canon, facilitant ainsi dans une large mesure, la manoeuvre des corps voisins. "
Il est blessé le 30/11/1917 à l'Hartmannwillerkopf, d'une plaie pénétrante au bras gauche par éclat d'obus. Il reçoit alors une autre citation à l'ordre de l'armée : " Chef de corps d'une haute valeur militaire, d'une bravoure résolue et d'un grand sang-froid dans les circonstances difficiles. A brillamment commandé son bataillon devant Verdun, sur la Somme et sur l'Aisne. A été blessé grièvement le 30/11/1917 au cours d'une reconnaissance préparatoire à l'exécution d'un coup de main. Deux blessures antérieures. ". Il est alors promu officier de la Légion d'Honneur.
Sa blessure le tient loin du front et il occupe alors diverses fonctions d'état-major.
Après la guerre, il prend le commandement du 3e BCP en 1919.
Après la guerre, le Bied-Charreton est nommé Général de brigade et fait Commandeur de la Légion d'Honneur en 1933.