Jean Baptiste BILLOT, né le 15/8/1828 à Chaumeil (Corrèze)

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Fils d'un riche propriétaire (22 enfants).

Ancien élève de Saint Cyr (promotion 1847) et du corps d'état major (1849).

Nommé sous lieutenant en 1849. Fait toute sa carrière en Algérie et au Mexique. Officier républicain (il vote contre le plebiscite de 1851), sa carrière débute assez lentement.

Lieutenant en 1852.

Capitaine en 1854. Chev LH 1859

Chef d'escadron en 1863. Campagne du Mexique. Reçoit sept citations à l'ordre de l'armée. Off LH 1867. Il exerce le commandement de l'Etat de Chihuahua puis de Querétaro. Il refuse le poste de sous secrétaire d'Etat à la guerre de l'empereur Maximilien. De retour en France il fait un riche mariage.

Lieutenant Colonel en 1869 nommé chef d'EM de la province de Constantine.

Durant la guerre contre l'Allemagne, il est chef d'EM de la 3em division (Laveaucoupet) du corps Frossard. Batailles de Sarrebruck, Forbach (cité à l'ordre de l'armée), Borny et Noisseville. S'echappe après Metz et se met au service du nouveau gouvernemant. Colonel en 1870. Puis nommé Brigadier et divisionnaire à titre provisoire. Chef d'EM puis commandant du 18em CA, il combat à Beaune la Rollande (28/11/70). Général de brigade en 1871 Bataille de Villersexel.

Nommé sénateur inamovible de la Corrèze en 1875 dans les rangs republicains.

Général de division en 1878. Commande la 1ere DI (1879), puis le 15em CA (1880-1881) poste où il organise les embarquements pour l'expédition de Tunisie.
Dans ses "Souvenirs d'un officier d'état major", le colonel Fix qui servit avec lui le décrit ainsi : "Ce n'est point sans de rares qualités que le général Billot est arrivé à une grande fortune militaire. Nul officier d'état major n'a mieu que lui connu son métier et ne l'a mieux fait. Sa bravoure de soldat est incontestée et san spose. D'une volonté tenace, patient et prudent. La finesse qui le guide est toujours étayée de calcul. Chez lui, la bienveillance envers ses inférieurs est un penchant naturel et aussi envers ses égaux, quand ils ne sont pas ses rivaux. Sans rancune et sans mémoires des mauvais propos qu'un camarade jaloux aura tenu contre lui. Irréprochable dans sa vie privée, sans besoins personnels, d'une incorruptibilité dedaigneuse de la calomnie, sans autre appétit que l'ambition. Mes louanges sont vraies et partent de haut, parcequ'il n'existe plus rien de commun entre nous ."

Sénateur de l'Eure

Ministre de la guerre en 1897 et 1898.

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