Brice Adrien BIZOT né en 1848 à Bitche
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Photo Herbert (Amiens) |
Photo Franck (Saint Dié) |
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Fils du général Bizot, tué au siège de Sébastopol alors qu’il commandait le génie de l’armée.
Ecole militaire supérieure en 1867, il en sort classé 14e sur 2589.
Il est nommé sous lieutenant au 75e RI en octobre 1869. En janvier 1870, il entre à l’école d’état major, mais sa scolarité est interrompue par la guerre de 1870.. Le 6/9/70, il est nommé à l’EM du Gouverneur militaire de Paris et reçoit un affectation à l’EM du 1er groupe des gardes mobiles de Paris.
Nommé Lieutenant au 111em RI le 20/10/70, il est affecté en novembre à l’EM du 3e CA de la seconde armée de Paris (puis au 2e CA en janvier 71). Il est transféré à l’EM du Gl Osmont le 14/4/71. Le 12/5/71, il est cité à l’ordre de la 1er division du 2e CA de l’armée de Versailles pour s’être distingué par son courage et son intrépidité la nuit du 10 au 11 mai 1871 en avant de Bourg la reine.1er BCP en 1870 (chev LH).
En juillet 71, il retourne à l’école d’EM pour achever son cursus et en sort 22e sur 30. Il effectue ensuite des stages successifs aux 8e Dragons (janvier 1873), 11e Hussards (février 1873), 2e Zouaves (février 1875) et 29e RA (avril 1877).
Durant cette période, il est en Algérie de décembre 1873 à avril 1877 et il est nommé. Capitaine le 7/9/74 et il commande un compagnie dans un colonne expéditionnaire en Algérie.
Le 20/2/1877, il est affecté à l’EM de la 4e division de cavalerie, puis aide de camp du général d’Espeuilles.
En 1880, il choisit l’arme de l’infanterie à la disparition du corps d’EM., puis en novembre 1883, il est nommé au 4e RI.
Chef de bataillon le 8/7/86, il est major du 87e RI, puis en février 87, commandant au 89e RI. En juillet, il est détaché avec son bataillon au fort du Mont Valérien.
Le 10/11/90, il reprend un poste d’EM, comme chef d’EM de la division de Saint Mihiel, devenue 40e DI.
Il y reste jusqu’en décembre 1893 date de sa nomination comme Lieutenant Colonel. Il est nommé Off LH en dec 1894. Il est affecté au 72e RI. Le 15/3/95, il est nommé au 200e RI, régiment métropolitain formé pour l’expédition de Madagascar. Il part en campagne du 18/4/95 au 22/12/95. Il y reçoit la médaille de Madagascar, la croix de commandeur du Dragon d’Annam et l’étoile d’Anjouan.
Durant la campagne, la maladie décime le régiment et il est nommé Colonel le 26/10/95 à la mort de son supérieur. De retour en France, il prend la tête du 72e RI. Il reçoit la 2e Cl de l’Ordre du Dannebrog en juillet 1900.
Général Brigade en août 1900, il commande la 26eme brigade d’infanterie, puis la 82e brigade en décembre 1901.
Général Division le 29/9/95, il est nommé au Comité d’EM, puis à la tête de la 18e DI le 26/12.
Com LH le 30/12/1906, GO LH le 31/12/1912.
Il passe au cadre de réserve le 14/4/1913, sans être mis à la tête du corps d’armée pour lequel il est proposé en 1908.
Durant la guerre de 14, il est rappelé comme commandant la 65e Division de réserve (3e GDR). Il est relevé dans la nuit du 16/9 par le général Sarrail à la suite d’un combat de nuit qui après un début malheureux finit pourtant par tourner à son avantage (« n’imprime pas à son unité une impulsion suffisante »). Mis en résidence à Limoges, il reprend du service actif en octobre 1914 à la tête de la 97e DI composée de territoriaux.. Le 12/3/1916, il est cité à l’ordre de la 5e armée (« A fait preuve dans le commandement de sa division des plus belles qualités morales. Au cours d’un combat violent le 20/10/15, a gagné son poste de commandement en première ligne sous un bombardement intense, à travers des nappes de gaz asphyxiants, témoignant ainsi du plus grand mépris du danger. A été contusionné par un éclat d’obus »). Il est cependant relevé le 16/3 comme « ne possédant plus la vigueur intellectuelle et la fermeté nécessaire pour commander en première ligne une division ».
Décédé le 18/4/1929