Charles Frédéric de Bonnemains
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Né le 3/3/1814 à Paris, c'est le fils d'un officier général. Il fait l'école de Saint Cyr (promotion 1830-1832), puiss l'école de Saumur lorsqu'il est nommé Sous Lieutenant au 2e régiment de Carabinier. Il integre ensuite l'école d'état majopr entre 1833 et 1834, et est nommé au 3e régiment de chasseurs d'Afrique. Débute alors une première expérience algérienne de 5 ans.
Il est nommé le 28/3/1836 Lieutenant, puis Capitaine le 20/11/1839 au 4e régiment de chasseurs d'Afrique.
Revenu en métropole en 1840 au 1er régiment de chasseurs, il est décoré de la Légion d'Honneur le 18 fevrier 1844.
Promu chef d’escadrons le 8/11/1846 au 3e régiment de Hussards, puis au 2e régiment de Cuirassiers en 1848.
Le 25/7/1850, il est nommé lieutenant colonel du 4e régiment de Cuirassiers et officier de la Légion d'Honneur en 1852.
Promu Colonel le 10/8/1853 au 12e régiment de chasseurs, il y est noté "officier très remarquable, véritable colonel de cavalerie légère, jeune, vigoureux, brillant à cheval, commandant bien, avec de l'élan, de l'intelligence, un bon coup d'oeil". Il retourne alors en Afrique en 1859 et est nommé commandeur de la Légion d'Honneur le 15/8/1860.
Promu Général de Brigade le 12/8/1861, il exerce plusieurs commandements, dont un dans la Garde Impériale entre 1866 et 1869.
Nommé général
de Division le 2/8/1869, la guerre le trouve à la tête de la 2e division de cavalerie de reserve qu'il conduit dans les charges héroïques mais futiles du 6/8/1870 à Reischoffen (bataille de Froeschwiller) où elle perd le quart de ses effectifs sans résultants. Quelques semaines plus tard, il est fait prisonnier à Sedan.
Revenu en France après quelques mois de captivité passés à Coblentz et Wiesbaden, il est fait Grand Officier de la Légion d'Honneur. Il exerce alors plusieurs commandements dans les premières années de la République, comme inspecteur général et commandant de divisions de cavalerie.
Fait Grand Croix de la Légion d'Honneur en janvier 1879, il prend se retraite trois mois plus tard.
Il meurt à Paris en 1885.