général Chapel

Jules Branlère est le fils d'un officier subalterne. Elève à Saint Cyr entre 1876. Sorti classé 37e (sur 386), il est nommé Sous lieutenant le 1/10/1878 au 4e régiment de Zouaves. Il suit les cours de l'école de tir du camp de Valbonne en 1879.

Lieutenant le 11/9/1883, au 7e régiment d'infanterie, puis en septembre 1885, au 1er régiment de Zouaves. De 1887 à 1889, il suit les cours de l'école supérieure de guerre dont il sort classé 33e sur 72.

Promu Capitaine le 6/5/1889, il revient en Algérie et est affecté à l'état major de la division de Constantine. En novembre 1892, il passe au 2e régiment étranger. Le 20/7/1893, il rejoint l'extrème orient, il est placé hors cadre et sert au bataillon de marche de la légion au Siam, puis en avril 1894, il est affecté à l'état major des troupes de l'Indochine. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 10/7/1894. Le 28/5/1895, il est cité à l'ordre général de l'Indochine ("Avec 230 fusils et grâce aux habiles dispositions qu'il a su prendre dans le village de Munkluong placé dans une situation topographique déféctueuse a arrêté net, sans subir de pertes, une bande de près de 300 fusils qui voulait occuper le village et lui a infligé des pertes"). En octobre 1895, il revient en France au 92e régiment d'infanterie.

Il est promu Chef de bataillon le 30/12/1896 au 49e régiment d'infanterie, puis passe au 1er régiment de tirailleurs algériens le 11/2/1899. Il profite de son passage en Algérie pour effectuer un stage au 5e régiment de chasseurs d'Afrique.

Lieutenant colonel le 1/10/1902, au 2e régiment de Zouaves et reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur. En novembre 1907, il est envoyé servir au Maroc dans les colonnes formées pour opérer dans l'amalat d'Oudjda et combat lors de l'affaire d'Agliball le 5/12/1907.

Promu Colonel le 23/12/1907, il prend la tête du 2e régiment étranger en Algérie entre janvier et mars 1908, date à laquelle il retourne au Maroc servir dans les opérations de guerre dans la région de Casablanca (mars 1908-mars 1911). Il est cité à l'ordre du jour ("Habileté et prévoyance dans les mesures préparatoires, sagesse dans la conduite des troupes et persévérance dans l'exécution des combats"). Il commande ensuite la colonne du nord dans les opérations de guerre contre les Beni Snassem et est cité à l'ordre le 7/7/1908 ("Lors des opérations contre les beni Snassen, a fait preuve d'une intelligence, d'une activité et d'une initiative au dessus de tout éloge"). Entre mai et septembre 1911, il sert au Maroc.

Général de brigade le 28/7/1911, il prend le commandement de la 3e brigade d'Algérie. Il est nommé commandeur de la Légion d'Honneur le 9/5/1913.