Louis Henri BROWN de COLSTOUN, né à Bordeaux le 8/4/1835.
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Juste sorti de l'Ecole navale, il est aspirant en 1854 et s'embarque sur l'Orénoque qui
se rend vers la mer Noire, puis pase sur le Jean Bart quelques jours
avant le bombardement de Sébastopol. Son commandant l'ayant détaché aux
batteries organisée à terre par la marine, il fait preuve d'une bravoure
eclatante lors du siège. Il y est blessé deux fois, dont gravement les seconde,
la veille de l'assaut du 18/6/1855 par les eclats d'un boulet de canon. Il est
nommé chevalier de la Légion d'Honneur.
Après la chute de Sébastopol, il
rentre à Toulon sur le Canada. Après un court séjour sur le Prince
Jerôme en rade de Toulon, il part pour l'Algérie où il sert un an sur le
Tanger et sur le Prony, avant de se rendre en mer de Chine sur
le transport la Durance (5/12/1856).
Enseigne de vaisseau le 10/6/1857, il est nommé officier d'ordonnance du commandant supérieur du corps d'occupation de Canton, puis rejoint la Capricieuse. Il assite à la prise des forts du Pei Ho sur le transprot la Meurthe.
Lieutenant de vaisseau le 2/8/1861, il embarque pour le Mexique à bord de la frégate le Vauban jusqu'en 1863. Après un service en Algérie sur le Christophe Colomb, il est nommé aide de camp de l'amiral d'Aboville sur la Magicienne dans le Levant. Pendant les trois années suivantes, il sert dans l'escadre sur la Couronne (secrétaire de l'amiral Saisset), puis sur la Provence comme officier d'ordonnance de l'amiral Pothuau (mars 68-mai 69). Durant la guerre de 70, il est appelé par Pothuau comme aide de camp et se distingue au combat de Campigny (off LH) et lors de l'attaque du moulin de pierre le 9/1/1871.
Nommé Capitaine de frégate le 20/1/1871, il reste
au service de Pothuau, nommé ministre. Le 25/4/1871, il est blessé par un eclat
d'obus qui lui enlève le haut de la cuisse gauche alors qu'il accompagnait le
ministre lors d'une visite des batteries de Châtillon durant le siège contre la
Commune.
Après la guerre, il est envoyé dans la division du littoral ouest où
il commande les avisos le Pélican, puis le Chamois. Il part
ensuite en Chine comme second sur la corvette le Montcalm, puis sur la
Revanche et l'Héroïne (1877).
Capitaine de vaisseau le 9/4/1878, il commande la
division des équipages de la flotte de Rochefort. Nommé au commandement du
transport la Loire, il rappatrie une partie des condamnés exilés de la
Commune qui venaient d'être amnistiés. En 1882, à la formation de l'escadre de
réserve, il est nommé sur la Valeureuse, puis dans l'escadre de
Méditerranée il commande le cuirassé l'Océan, puis le garde côte le
Tonnerre. Nommé major de la Marine à Toulon, il est choisi par l'amiral
Aube comme chef d'état major et directeur de son cabinet.
Contre-amiral le 8/2/1886, il commande à deux reprises,
pendant les manoeuvres de l'escadr dans le golfe du Lion, sur les côtes de la
Corse et sur le littoral de l'Algérie, la division d'expérience des torpilleurs.
Comm LH 11/12/1886. Il prend ensuite le commandement de la division navale
de l'Atlantique
Promu vice-amiral le 23/7/1891, il est Inspecteur général de la Marine, puis Préfet du 5 arrondissement maritime (Toulon), Membre du Conseil Supérieur de la Marine. Durant un an il prend la tête de l'escadre du Nord. GO LH 11/7/1895. En 1897, il est de nouveau Inspecteur général et il en préside le Comité.
Au cadre de réserve en 1901, il meurt en 1924.
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