Louis Charles CAFFAREL, né le 1/8/29 à Jalliers (Isère)
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Fils d'un manufacteur (tissage). Son père obtient néanmois une bourse pour Saint Cyr.
ESM en 1848, il en sort 3e sur 317. Il effectue ensuite l'école d'EM d'où il sort 2e sur 25. Ces bonnes places lui offrent un début de carrière prometteur.
Lieutenant en 1853, il effectue un stage au 2e régiment de zouaves en 1853 (il sert en Afrique du 1/4/53 au 9/5/54) où il suit l'expédition des Babors. Puis au 9e cuirassiers avec qui il fait la campagne d'Orient (du 10/5/54 au 3/12/55 ; batailles de Balacklava, Inkermann, Tchernaïa et Sébastopol) Il recoit la médaille de Crimée.
Capitaine en 1855. Il est nommé aide de camp du général Cler et est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1855. En juin 1856, il effectue un stage d'un an aux Lanciers de la Garde, puis en avril 1857 aux chasseurs à pied de la Garde. En juin, il redevient aide de camp du général Cler, commandant une brigade de la Garde Impériale. Il part en Italie en avril 1859. A Magenta, le général Cler est tué, Caffarel est alors nommé à l'état major de la 1ere division de la Garde Impériale (Il reçoit la médaille d'Italie et est nommé officier de la Légion d'Honneur pour sa conduite à Magenta). En mai 1861 il est mis à la disposition du général Mollard commandant une division du camp de Chalons, puis en janvier 1866, il est nommé officier d'ordonnance de l'Empereur.
Chef d'escadron en 1867. En janvier
1868, il est mis à disposition du gouverneur de l'Algérie. Il passe ensuite
successivement à l'état major de la division de Constantine (3/68) puis celle
d'Alger (2/69).
Durant la guerre contre l'Allemagne, en juillet 1870, il
revient d'Algérie et est affecté à l'état major du 6e CA de l'armée du Rhin
(maréchal Canrobert). Il participe aux opérations du Corps, aux combats autour
de Metz. Prisonnier de Guerre, il rejoint la France en avril 1871 et participe à
la repression des troubles à Lyon ; il est blessé légèrement d'une balle au
mollet le 30/4/1871. En juillet, il passe à l'EM du 6e CA de l'armée de
Versailles. En novembre 73, il devient chef d'EM de la 28 DI à Lyon.
Dans ce poste, il est nommé lieutenant colonel en 1875. En 1876 il est chef d'EM de la 6e division de cavalerie, puis en septembre de la 28e DI.
Colonel en 1878. Il passe dans l'infanterie en 1880. Il est nommé chef d'état major du 17e CA en 1884.
Dans ce poste il devient général de brigade en 1884. En 1885, il commande la 6e brigade d'infanterie, premier poste où il commande directement la troupe depuis le début de sa carrière. Ce transfert ne dure pas et il reprend un poste comme chef de l'EM du 5e CA. Nommé commandeur de la Légion d'Honneur en 1886. En mars 1887 il est appelé par le général Boulanger, ministre de la guerre, comme sous chef de l'état major de l'armée. Vice Président de la commission des chemins de fer, secrétaire du comité d'EM et Conseiller d'Etat.
En octobre 1887, il est impliqué dans une affaire de corruption. Il est accusé de monnayer des décorations militaires et de favoriser des conccurents dans l'attribution de marchés militaires. Un conseil d'enquète préside par le général Saussier le 12/10/1887 se prononce à l'unanimité sur sa culpabilité. Il est privé de ses décorations et mis d'office à la retraite pour "fautes contre l'honneur".
Sa carrière militaire s'achève. Il décède en aout 1907.