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Elève de l'école Polytechnique, puis de l'école d'application du génie de Metz, Kléber Castay est nommé Sous lieutenant le 1/10/1861.
Lieutenant le 1/10/1863, il est nommé au 2e régiment du génie et sert successivement à Arras, Metz, Alger puis de nouveau à Metz.
Le 22/4/1867, il est promu Capitaine et sert à Belle Isle en mer. Au déclanchement de la guerre de 70, il est nommé au quartier général de la 2e armée à Paris et contribue à la défense de la capitale, combattant à Champigny, au Bourget et à Buzenval. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 8/12/1870. Après la guerre, il sert dans diverses garnisons, avant d'être nommé aide de camp du général Bressonnet en mars 1875.
Chef de bataillon le 29/12/1880, il est nommé chef du génie à Saumur, puis en avril 1882, il part pour l'Algérie comme chef du génie à Tlemcen. De mars à juin 1883, il est envoyé en mission à Gardaïa dans le M'zab. A son retour de mission, il est nommé chef du génie à Tunis. Promu officier de la Légion d'Honneur le 28/12/1885, il est aussi commandeur du Nicham Iftikar.
Revenu en France en septembre 1886, il est nommé chef du génie à Nice et promu Lieutenant colonel le 21/6/1888.
En mars 1891, il est nommé directeur du génie à Toulouse et promu Colonel en novembre 1891. Trois ans plus tard, il retourne en Tunisie comme directeur du génie à Tunis.
Général de Brigade le 10/7/1896, il est nommé gouverneur de Briançon , puis en juillet 1900, il est nommé inspecteur du génie et commandeur de la Légion d'Honneur.
Promu Général de division, il est nomme membre des comités techniques de l'artillerie et du génie. Il est promu Grand Officier de la Légion d'Honneur le 29/12/1903. Kléber Castay finit sa carrière comme président du comité technique du génie (1906-1906), c'est-à-dire grand chef du génie de l'armée française, ce qui lui vaut les plumes blanches, qu'il porte sur son chapeau ci dessus.
Passé au cadre de réserve à 65 ans en 1906, il est mort le 5/3/1911.