François Stanislas CRESPIN, né le 21/8/1810 à Paris 
 
Photo le Roch (Saumur)

Photo le Roch (Saumur)

 
 

Ayant débuté sa carrière militaire en 1831 comme engagé au 4e dragons, il passe le 28/12/1831 maréchal des logis chef au 2e chasseurs d'Afrique, où il prend successivement tous ses grades  : celui de Sous lieutenant le 9/4/1833, de lieutenant le 30/5/1837, de Capitaine le 2/1/1839.

Il fait alors toutes les campagnes d'Afrique de 1832 jusqu'en 1845 et s'y distingue brillamment. Il est ainsi cité à l'ordre de la division d'Oran pour sa belle conduite lors de l'affaire du 31/8/1832. Le 10 novembre de la même année, il est blessé d'un coup de feu au travers du pied gauche et d'un coup de yatagan au bras droit au combat de Sidi-Schab-Haal, près d'Oran. Il est alors cité à l'ordre de la division. Il est de nouveau cité à l'affaire du 6/8/1833, dans les montagnes de Taffrah-Houy, où il a un cheval tué sous lui le 12/4/1842 sur les bords de la Taffna. Il a de nouveau un cheval tué le 10/10/1842 dans un combat contre les Flittas à l'est de Mostaganem. Le 10/6/1844, l'ordre de l'armée le cite encore pour s'être fait particulièrement remarqué dans un combat contre les Marocains sur l'Oued Mouillah, le même jour que la bataille d'Isly. Son séjour en Afrique n'est interrompu que par un cours comme lieutenant d'instruction à l'école de saumur du 31/3/1834 au 28/10/1835. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 19/3/1843. 

Crespin passe par permutation au 5e régiment de cuirassiers le 27/3/1845 et il est nommé Chef d'escadrons au 5e Hussards le 9/10/1848. Il est fait officier de la Légion d'Honneur le 7/6/1850.

Lieutenant Colonel le 7/1/1852 au 7e cuirassiers, il passe Colonel le 1/5/1854, au 6e régiment de cuirassiers, juste avant l'embarquement du régiment pour la Crimée. En 1856, à son retour de Crimée, il prend le commandement du régiment des Dragons de l'Impératrice avec lequel il fait la campagne d'Italie. Il est Commandeur de la Légion d'Honneur le 14/3/1857.

Général de Brigade le 7/3/1861, il est nommé à la tête de l'école de cavalerie de Saumur, nomination qui ne va pas de soi, comme en témoigne le lancier de Baillehache dans ses souvenirs : "il était peu valide et ne pouvait presque plus monter à cheval"

Général de Division le 14/12/1868, il est membre du comité de cavalerie au déclanchement de la guerre de 70 et est nommé à la tête de la division militaire de Metz.

Il est mort le 25/12/1877.

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