Maurice Henri, comte du VAL de DAMPIERRE, né le 1/7/1823 à Hans (Marne)
 

Photo Armand (Bordeaux)
Photo Fafournoux (Lyon)

Descendant d'une vieille famille de militaires (son père sera général de division), anoblie depuis 1659, il nait au château de Hans.

Saint Cyrien en 1842, il en sort classé 21e sur 242. Sous lieutenant en 1844 au 4e Hussards, puis en 1846 au 2e Cuirassiers, il suit les cours de Saumur, mais en sort mal classé (dernier sur 40). En 1847, il passe au 1e régiment de Spahis et part en Algérie. En 1848 et 1849 il est officier d'ordonnance du général de Saint Arnaud.

Lieutenant en 1850, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1851. 

Capitaine en 1853, il est nommé officier d'ordonnance du général Bosquet et le suit en Orient en 1854. Le 2/10/1854, il tombe dans une embuscade de cosaques devant Sébastopol et est fait prisonnier. Il est échangé le 15/3/1855. Sa notation en Crimée est excellente "Officier de cavalerie des plus brillant et digne du nom qu'il porte. Très charmant, recommandé par le Gl Bosquet qui a pour lui autant d'estime que d'affection".

Chef d'escadron en 1856, il est affecté au 8e Lanciers à son retour en France. Il est noté comme "Officier supérieur fort intelligent et instruit, beaucoup de tact, d'entrain et de fermeté. esprit chevalresque, caractère d'une grande fermeté." De 1858 à 1859 il est de nouveau officier d'ordonnance de Bosquet, alors Maréchal de France.

Lieutenant colonel en 1863, il est nommé au 1er Lanciers et reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur en 1866.

Colonel en 1867, il prend le commandement du 8e Lanciers. Il est nommé Commandeur de l'ordre du Christ du Portugal en 1868, décoration que l'on distingue à son cou sur cette photographie. Lors du plebiscite de 1870 il fait une proclamation à son régiment encourageant les hommes à voter "oui".
Au déclanchement de la guerre de 1870 "le colonel de Dampierre, qui devait avoir l'honneur de conduire le régiment pour la 1er fois avait toutes les qualités désirables pour s'aquitter de cette mission : aimé de tous et leur inspirant confiance, il était sûr d'être suivi avec entrain et dévouement et se beaux états de services tant en Afrique qu'en Crimée lui donnaient les connaissances et l'autorité nécéssaires pour les bien diriger" (historique manuscrit du régiment).
il est fait prisonnier à Sedan. De retour de captivité, il est nommé au 19e Dragons.

Général de Brigade en 1873, il commande la brigade de cavalerie du 1er CA, puis en 1875 la 3e brigade de Chasseurs (de la 3e Division de cavalerie). En 1875 il prend la tête de la brigade de cavalerie du 3e CA, puis en 1880 de la 1ere brigade de Dragons (rattachée à la 2e division de cavalerie). Il est nommé commandeur de la Légion d'Honneur en 1880.

En 1881 il passe au cadre de réserve pour raison de santé (rhumatismes).

Décédé au château de Han en 1892. 

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