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Engagé en janvier 1845 comme soldat au 3e régiment d'infanterie de Marine, il est nommé sergent en janvier 1845 et fait campagne 4 années sur les côtes occidentales d'Afrique (1846-1849). Le 15/1/1845, alors qu'il est embarqué sur le vapeur " Caraïbe ", il fait naufrage sur la plage de Diago.
Promu Sous lieutenant le 10/12/1850, en octobre 1851, il part pour la Réunion pour un séjour de 4 ans (1851-1854), où il est nommé Llieutenant le 18/1/1854.
Le 11/12/1854, de Barolet est transféré au 4e régiment d'infanterie de marine et embarque pour l'orient cinq jours plus tard. Il fait campagne jusqu'au 21/7/1855. Il est cité pour sa conduite à l'attaque et à la prise des ouvrages blancs le 7/6/1855. Le 18/6/1855, il est blessé par un biscaïen à la cuisse droite et reçoit une contusion au côté droit de la poitrine par un éclat d'obus.
Promu Capitaine le 25/9/1855, il retourne au 3e régiment d'infanterie de marine, dont il devient adjudant major en janvier 1857. Il est promu chevalier de la Légion d'Honneur en aout 1857. En novembre 1858, il rejoint l'Indochine et y reste jusqu'en septembre 1861, passant au 4e régiment d'infanterie de marine en janvier. Il est nommé chevalier de l'Ordre de St Ferdinand d'Espagne et reçoit la médaille de Chine.
Fait Chef de bataillon le 14/6/1861, il part au Sénégal le 25/10/1862 où il fait campagne jusqu'en décembre 1864. Le 12/1/1864, il est blessé par un coup de feu qui lui cause une forte contusion au bas ventre lors du combat de Lozo (expédition de Cayor) :
Après le désastre de Ngolgol qui voit une troupe française attaquée et massacrée par les troupes de de Lat-Dior, une colonne est mise sur pied en vue des représailles. Commandée par le Lieutenant-Colonel Laprade et composée de 200 hommes d'infanterie de marine (sous les ordres du commandant de Barolet), de 250 hommes du bataillon de tirailleurs (capitaine Ringot), de 80 spahis (Capitaine Baussin), et de deux obusiers (capitaine Laberge), elle se met en mouvement le 2 janvier 1864.
"Nous trouvâmes l'armée ennemie en bataille sur un mamelon en nous attendait, comptant 1.000 réguliers et 3.000 volontaires, avec de la cavalerie. Les fantassins étaient à couvert derrière une haie qui couronnait le plateau, et la cavalerie sur les ailes. Avant d'engager sérieusement ses troupes, le LtCol Laprade voulut tirer parti de la grande portée de nos armes, en conséquence, il arrête la colonne à 400 mètres environ de l'ennemi, fait replier les éclaireurs et commence le feu d'artillerie, appuyé par l'infanterie. L'ennemi riposte mais sans nous atteindre. Bientôt sa cavalerie s'ébranle et menace nos flancs et nos derrières, mais de ces côtés elle fut contenue par le feu. Lorsque l'ennemi parait suffisamment ébranlé, les clairons sonnèrent la charge et la colonne s'avança dans l'ordre le plus imposant jusqu'à 200 mètres des positions de l'ennemi. Alors les trois pelotons d'infanterie de marine qui marchaient déployés en tête prirent le pas de course sous les ordres du commandant de Barolet et enfoncèrent le centre de l'armée de LatDior aux cris de Vive l'empereur !. L'ennemi terrifié fuyait dans toutes les directions, son infanterie fut écrasée et sa cavalerie ne dut son salut qu'à la rapidité de ses chevaux. Il laissa plus de 500 cadavres sur le terrain. Nos pertes furent insignifiantes
(3 morts et une cinquantaine de blessés)" (Journal des opérations de guerre du Sénégal 1861-1866).
De Barolet est ensuite nommé Lieutenant Colonel le 14/3/1864 au bataillon des tirailleurs sénégalais. Le 4/3/1865il passe au 3e régiment d'infanterie de marine
Il rejoint l'arme de l'infanterie métropolitaine le 5/9/1865, nommé Lieutenant-Colonel du 69e régiment d'infanterie en garnison à Rome. Ce qui nous vaut ces deux photographies ci-dessus, prises dans la ville éternelle. Il reçoit la croix de commandeur de l'ordre de St Grégoire le Grand. Le 3/8/1867, revenu en France, il passe dans la garde Impériale au 3e régiment des voltigeurs.
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Barolet est promu Colonel le 27/2/1869 au 27e régiment d'infanterie et fait campagne en 1870. Il est blessé à la bataille de Beaumont le 30/8/1870 d'un éclat d'obus à l'omoplate. Evacué, il prend alors le commandement du 65e régiment de marche et est fait officier de la Légion d'Honneur le 21/6/1857.
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Après la guerre, il reprend le commandement du 27e régiment, puis passe au 75e RI, jusqu'en 1878, date de sa retraite.
Il est mort le 27/2/1886.
