Charles Marie Etienne CHAMPION DUBOIS DE NANSOUTY, né le 20/2/1815 à Dijon


Colonel du 8e lanciers

 
Petit fils du Président des Brosses, son père était cousin germain du général du Premier Empire, officier de cuirassiers.
Il est reçu à 12 ans à l'école des pages de Charles XI, mais la révolution de 1830 l'en exclut.
 
Il s'engage comme volontaire en 9/37 au 12e régiment d'artillerie. Devient brigadier fourrier (3/38), puis maréchal de logis (12/38).
 
L'appui de la comtesse de Nansouty et d'un ami député lui permet de passer au 8e Hussards en formation (12/40), puis de devenir sous lieutenant en 4/41 au 7e Hussards. En juillet 1842 il part en Afrique où il est affecté au corps de cavalerie indigène Le 14/5/43 il est cité à l'ordre de la division d'Oran lors du combat de Sidi El Rashed où il est blessé à la tête, puis une nouvelle fois comme s'étant particulièrement distingué lors du coup de main exécuté le 12/9/43 sur le camp d'Abd el Kader dans la plaine d'Assian sidi Youssef où son cheval est tué.
 
Lieutenant en 7/45, il passe au 3e Spahis en 8/45. Chev LH 1847.
 
Capitaine en 3/47. Durant toute sa carrière an Afrique il obtient des notes brillants, mais en 1851, le général Yusuf le note médiocrement : "Distingué de forme et de manières, intelligent et brillant officier. Son instruction militaire laisse à désireret ses rapports avec ses chefs ne sont pas toujours convenables." Il quitte l'Afrique en 6/51 et rejoint le 7e cuirassiers.; En Aout 1852 il rejoint le régiment des Guides de la garde.
 
Chef d'escadron en 1/53. Le général St Jean d'Angely, commandant la Garde Impériale le note : "Officier instruit, vigoureux et énergique. Il est à regretter qu'il ait autant de rudesse dans les formes." Dans ses mémoires (souvenirs d'enfance et de régiment) elie de Comminges ecrit de lui : "M de Nansouty, mon chef d'escadron, un type de viel africain à moustaches et à barbiche énormes, mal embouché, égrénant un chapelet de jurons à faire dresser les cheveux sur la tête, passant alors pour un brave à trois poils, un sabreur fini"
 
Lieutenant colonel en 8/57 au 6e Lanciers.


Photo Bourgoin (Niort)


Photo Bourgoin (Niort)

 
 
Colonel en 8/61 au 8e Lanciers. Off LH 1863. En fevrier 1867, il retourne en Afrique pour mettre sur pied le 4e Chasseurs d'Afrique. Comm LH 1867.


Photo Klary (Oran)

 
 
Général de brigade en 2/69, il prend le commandement de la subdivision du Maine et Loire. En mars il va au Camp de Chalons pour commander la 1er brigade de la division de cavalerie, puis en avril prend la tête de la subdivision des Hautes Pyrennées.
Guerre de 1870 : En 7/70, il est nommé commandant le 2e brigade de la DC du 1er CA de l'armée du Rhin. Sa brigade est en deuxième ligne lors de la bataille de Froeschwiller, puis à Sedan. Il obtient de son général de division de quitter la ville avant la reddition de l'armée et rejoint Versailles.Il est alors nommé à la tête d'une brigade de cavalerie du 16e CA. En novembre il est nommé général de division à tiytre provisoire et part à Toulouse pour réprimer les troubles. Son commandement n'est pas un succès et il se trouve assiégé dans la caserne. Remplacé par le général Pourcet, il est relevé de son commandement pour inaction.
En avril 71, il est remis général de brigade dans les hautes Pyrennées, puis la commission de grade le met en retrait d'emploi en septembre pour avoir exercé un commandement actif après Sedan, alors que l'armée s'était rendue. Ulcéré, il adresse un courrier viloent au Conseil et écope de 60 jours de Prison par le ministre, peine qu'il effectue en fin d'année à la prison militaire de Bayonne. En janvier 1872, il est réintégré, mais reste en disponibilité ("affecte des manières de troupiers"). Dès lors, il se passionne pour la haute montagne et contribue à installer l'observatoire situé au sommet du Pic du Midi, où il sejourne durant plusieurs hivers.
Reserve en 2/77 sans avori retrouvé de commandement actif.
 
Il décède en 3/1895.
 

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