Louis Madeleine Edouard DUPIN de SAINT ANDRE, Né le 28/4/1814 à Bessières (Haute Garonne)

 

 

 

Saint Cyrien entre 1831 et 1833, il est nommé Sous lieutenant le 27/12/1833 au 45e régiment d'infanterie. Le 10/2/1836, il rejoint la Légion étrangère, mais refuse de la suivre lorsqu'elle est donnée à l'Espagne en aout 1836. Après une courte période de non activité, il retrouve une position au 2e régiment d'infanterie légère, toujours en Algérie, le 28/9/1836. Le 21/12/1839, au combat des cinq cyprès, il est blessé d'une balle qui lui traverse la main droite et d'une autres qui lui occasionne une forte contusion à la poitrine.

Il est promu Lieutenant le 22/1/1840, puis est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 29/7/1840. Le 16/3/1845, il est mis en non activité par retrait d'emploi. Il retourne alors à la Légion etrangère le 7/2/1847.

Il y est promu Capitaine le 9/12/1847 et occupe les fonctions d'adjudant major en janvier 1850. Dupin participe notamment à la prise de Zaatcha.

Le 17/2/1852, il est promu Chef de bataillon au 3e régiment de Zouaves, dont il prend la tête du 3e bataillon. Il est fait officier de la Légion d'Honneur le 16/7/1853 après l'expédition des Babors.

Nommé Lieutenant Colonel le 5/9/1854 au 75e régiment d'infanterie, destiné à l'armée d'Afrique, pour la campagne de Kabylie de septembre 1856. Le 24 septembre, il se distingue lors de l'attaque contre les Beni Koufi. "Les Kabyles, à la faveur des broussailles et des mouvements de terrain, poussent une attaque sur les positions du LtCol Dupin de St André qui, prenant lui même le commandement d'une charge à la baïonnette les culbutents dans les ravins (historique du 75e RI)"

Dupin est promu Colonel le 2/8/1858 au 6e régiment d'infanterie. Il conduit son régiment durant la campagne d'Italie. En réserve lors de la bataille de Magenta, le régiment est en revanche sévèrement engagé à Solférino le 24 juin 1859.  Il est engagé  tout entier depuis le matin jusqu'à la tombée de la nuit et deux de ses bataillons enlèvent avec un entrain remarquable le village de Médole où ils capturent une pièce de canon et de nombreux prisonniers. Après la prise du village, le régiment doit faire face aux retours de l'ennemi et fournit jusqu'à sept charges executées à la baionnette. Le colonel Dupin en enlevant son régiment est blessé d'un coup de feu à la main. Durant les 12 heures de combat, le 6e RI  perd 19 officiers et 290 hommes. Dupin est fait commandeur de la Légion d'Honneur à l'issue de la bataille, il est alors mis à la tête du 1er régiment de voltigeurs de la Garde Impériale.

Il est mort le 12/2/1866.

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