Henry Jules FABRE, né le 5 juin 1841 à Marseille (Bouches-du-Rhône)

Elève de Saint Cyr
Photo Artistique (Paris)
Colonel à Saint Cyr
Général de division

 
 
Fils de boulanger, engagé volontaire le 5 novembre 1861, il entre à l’École impériale spéciale militaire le 8 novembre  (promotion du Mexique) et en sort le 1er octobre 1863, avec le grade de Sous-lieutenant et classé 16e sur 234 élèves. Affecté au 42e régiment d’infanterie, il séjourne en Algérie du 1er octobre 1864 au 17 février 1865 puis suit, en 1866, les cours de l’École normale de tir dont il sort classé 2e sur 90 élèves, avec le premier prix d’instruction spéciale. A partir du 27 octobre 1867, il prend part aux opérations du corps expéditionnaire de Rome et à l’occupation.
 
Il est promu au grade de Lieutenant le 6 mars 1869. Revenu en France le 30 août 1870, il prend part à la campagne contre l’Allemagne jusqu’au 2 décembre, date à laquelle il est fait prisonnier et transféré en Allemagne.
Revenu en France le 12 juin 1871, il retrouve son régiment. Le 3 novembre 1871, il est détaché pour un an comme substitut du rapporteur près le 19e conseil de guerre de la 1re division militaire.
 
Il prend les fonctions de Capitaine adjudant-major le 26 février 1873. En 1875, témoignage de satisfaction pour le zèle et l’intelligence qu’il a apporté aux travaux de levés de plans des environs de Belfort.
 
Promu au grade de Chef de bataillon le 3 mai 1879, il va prendre un commandement au 142e régiment d’infanterie. Envoyé en Algérie avec cette unité le 14 avril 1881, il prend part à la campagne de Tunisie avec le corps expéditionnaire du 29 avril au 3 juillet 1881. Rentré en France, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 13 juillet 1881. Le 19 avril 1883, il est muté à l’École supérieure de guerre en qualités d’adjoint à la direction des études et d’instructeur d’infanterie. La même année, il est détaché comme membre de la commission d’examen pour l’admission à l’École militaire d’infanterie. Le 10 novembre 1883, il reçoit le brevet d’état-major par la voie directe.
 
Promu au grade de Lieutenant-colonel le 1er juillet 1887, il est affecté au 17e régiment d’infanterie à Béziers.

Promu au grade de Colonel le 12 juillet 1890, il reçoit le commandement du 73e régiment d’infanterie. Le 10 avril 1892, il est nommé commandant en second de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr où il est fait officier de la Légion d’honneur le 13 mai 1893.
 
Le  22 décembre 1894, il est nommé Général de brigade et commandant de la 37e brigade d'infanterie et des subdivisions de région de Guingamp et de Saint-Brieuc. Le 26 décembre 1895, il passe au commandement de la 67e brigade d'infanterie et des subdivisions de Toulouse et de Saint-Gaudens.
 
Le 13 janvier 1901, il est nommé commandant de la 32e division d'infanterie et des subdivisions de Narbonne, de Perpignan, de Carcassonne et d'Albi. Il est promu au grade de Général de division le 9 juillet suivant. Le 31 décembre 1901,  il passe au commandement de la 7e division d’infanterie. Il est en outre nommé membre du comité technique du génie le 3 octobre 1902 et membre du comité technique de l'artillerie le 12 mai 1903. Le 10 novembre suivant il quitte l’ensemble de ces fonctions pour devenir commandant du 17e corps d'armée à Toulouse où il est fait commandeur de la Légion d’honneur le 29 décembre. Il est placé dans la section de réserve le 5 juin 1906.
 
Il est décédé le 28 janvier 1930 à Nice (Alpes-Inférieures).
Il était commandeur de la Légion d’honneur, médaille coloniale avec agrafe « Tunisie », médaille commémorative de la guerre de 1870-1871, médaille de Mentana, commandeur de l’Ordre du Nicham Iftikar de Tunisie.
 

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