Jean joseph Frédéric Albert FARRE, né le 5/5/1816 à Valence

Photo (Paris)

Ecole polytechnique (1835), puis école d’application (1837). Nommé lieutenant au 2e génie en 1840. Affecté à Paris pour l’édification du fort de Nogent.

Capitaine en 1843, à l’état major du génie. Passe au 3e génie en 1847, pour participer aux fortifications de fourvière à Lyon. En Algérie de 1853 à 1859. (Opérations en Kabylie en 1856). Chev LH 1856.

Chef de bataillon en 1858. A Rome de 1859 à 1864, comme commandant du génie. Commandeur de l’ordre de St Grégoire le grand (1860), Off LH 1862.

Lieutenant colonel en 1863. Chef du génie au Havre (1864), directeur des fortifications à Toulon (1867). Retourne à Rome de 1867 à 1868, à la tête du génie du corps expéditionnaire. Commandeur de l’ordre de Pie IX (1868), médaille de Rome (1867).

Colonel en 1868. Directeur de fortifications à Arras (1868) puis à Lille (1870). Guerre contre l’Allemagne : Adjoint au commissaire à la défense pour le Nord, CEMA de l’armée du Nord qu’il organise (Bourbaki, puis Faidherbe).

Général de brigade à titre auxiliaire, puis à titre définitif, Divisionnaire à titre auxiliaire, puis à titre définitif (1870). Ces nominations politiques (lettre personnelle de Gambetta dans son dossier) se heurtent à la Direction du génie qui considère qu’il est trop jeune de grade et que de plus méritants que lui n’ont pas eu d’avancement. Faidherbe appuie cette nomination pour qu’il ait un grade supérieur aux commandants des divisions qu’il a contribué à mettre sur pied. Finit la guerre CEMA des forces du Cotentin. La commission de révision des grades le rétrograde comme général de brigade, alors que les officiers nommés en même temps que lui conservent leur grade. En Algérie de 1872 à 1875, comme commandant du génie. Il est chaudement recommandé par Chanzy, qui s’étonne qu’il ne soit pas divisionnaire. Comm LH 1872. Membre du comité des fortifications en 1875.

Général de division en 1875. Inspecteur général (1876-1878), puis en 1878, président du comité des fortifications. Nommé au commandement du 14e Corps, puis ministre de la guerre de 1879 à 1881 (démission). GO LH (1880). Un décret le maintien sans limite d’âge dans la première section, en dépit d’un refus des services du ministère. Devient sénateur inamovible en 1880. Hors cadre de 1881 à 1883. Réintégré en 1883 comme président de la commission de défense des côtes. Repasse HC à la suppression du comité (1885) GC LH en 1886.

Décédé en 1887.

 

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