HAY DURAND, né le 23/7/1830 à Vannes
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Ancien de l'école de Saint Cyr (promotion 1848-1850), il est nommé Sous lieutenant et rejoint le 2e régiment des voltigeurs de la Garde en Crimée
Blessé à deux reprises sous les murs de Sébastopol, il est décoré de la croix de la légion d'honneur et il est promu Lieutenant.
Durant la campagne d'Italie, il est blessé une troisième fois à la bataille de Solférino, attitude qui lui vaut une nouvelle promotion au grade de Capitaine.
Chef de bataillon en 1865. En 1870, il commande le 1er bataillon du 91e RI, affecté au 6e Corps d'armée (Maréchal Canrobert). Le 16 aout, lors de la bataille de Rezonville, il est violemment engagé en arrière du village de Vionville. A la fin de la journée, le commandant de Hay Durand est légèrement blessé et a un cheval tué sous lui lors d'une charge des uhlans allemands (dite "charge de la mort"). Le lendemain, lors de la bataille de Saint Privat, son bataillon combat à Roncourt, à la droite du 6e Corps et permet pendant plusieures heures de tenir l'ennemi à distance. Le 91e RI est de nouveau engagé lors des combats du siège de Metz.
Nommé Lieutenant Colonel au 4e RI, il est compris dans la capitulation de Metz. De retour en France, il participe à la repression de la Commune avec le 104e RI.
En 1873, il passe au 128e RI et en est nommé Colonel en 1874.
Général de brigade en 1880, il commande successivement les brigades de Quimper, de Toulouse, du Mans et à Paris.
Général de division le 11/1/1887, il prend le commandement de la 30e DI à Avignon (1887-1889). En mai 1889, il est décoré de la croix de commandeur de la légion d'honneur, puis prend le commandement de la 15e DI jusqu'à son passage au cadre de réserve (1890-1895).