La Gendarmerie de la Garde - Historique sous le IInd Empire

Le rétablissement de la Garde s'accompagne de la création d'un régiment de gendarmes à pied en mai 1854. Envoyé en Crimée, le régiment s'illustre lors des combats du 7 juin 1855, grave echec de l'armée française qui coûte 5 officiers et 136 gendarmes au bataillon. Rappatrié en France après cette date, il ne sera plus envoyé en campagne avant 1870.

En aout 1854, un escadron de gendarmerie à cheval est aussi créé. Le 16/4/1864, cette unité est rattachée à la maison militaire de l'Empereur et est redénommée escadron de gendarmes d'élite. Il accompagne le souverain durant le guerre de 1870.


Marie Antoine Joseph d'Eggs

Né le 11/10/1809 à Berncastel (Sarre)

Capitaine au 25e régiment d'infanterie légère

Après les journées du 15/5/1848, le gouvernement républicain dissout les éléments de la Garde municipale qui s'étaient impliquées dans l'insurection populaire et met sur pied la garde républicaine de Paris, épurant les éléments radicaux et en y injectant des officiers de l'armée régulière. Le capitaine d'Eggs y est muté le 7/4/1849, avec son grade. Lors des journées de 1851, il se signale par sa participation au soutien du coup d'état. Avec la Garde Républicaine, il campe devant la préfecture de police de Paris. La Garde reste en position pendant ces journées, n'intervenant pas dans les combats, quelques officiers étant utilisés à des missions ponctuelles d'arrestation. D'Eggs reçoit la croix de chevalier de la Légion d'Honneur le 12/11/1851.

Il commande en Crimée l'un des bataillons du régiment et se distingue lors de la prise du mont Sapone.

Durant la guerre d'Italie il est Lieutenant Colonel, grand prévot de l'armée et il est nommé officier de la Légion d'Honneur

Promu Colonel, il prend le commandement de la 25e légion de gendarmerie à Strasbourg.

Il est mort à Strasbourg le 16/12/1869

Photo le Gray (Paris)

 

   


       

Louis Joseph Justinien François

 

Né le 7/12/1829 à Vieille Eglise (pas de Calais), il s'engage comme soldat au 50e régiment d'infanterie en 1848. Il y est promu sous officier le 15/12/1848, puis adjudant en mars 1854 et sert en Afrique entre 1852 et 1854.

Envoyé en Orient en mai 1854, il est promu Sous Lieutenant le 30/1/1855, puis Lieutenant le 30/8/1855. Il revient de Crimée décoré de la médaille commémorative française et de l'ordre turc du Medjidié.

Promu Capitaine le 21/5/1859, il est nommé au régiment de gendarmerie de la Garde le 22/11/1862. C'est vers cette époque qu'il se fait photographier en grande tenue ordinaire (habit bleu foncé à plastron rouge, pantalon bleu, chapeau). François ne reste pas longtemps dans la Garde, puisqu'en aout 1863, il est nommé dans la gendamerie de Correze ; il s'y signale à Tulle, le 21/1/1865 en étant blessé d'une contusion dans la région du coeur lors d'une émeute. En mars 1866, il passe dans la Charente Inférieure et est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 12/8/1866.  

Il est promu Chef d'escadrons le 26/1/1871 et sert dans le Finistère, puis en Charente.

Promu Lieutenant Colonel, le 15/7/1880, dans la 7e Légion de gendarmerie, il est promu Colonel le 10/7/1884 et prend le commandement de la 12e légion de gendarmerie à Limoges. Nommé officier de la Légion d'Honneur le 4/5/1889.

Il est mort le 27/7/1894.

 

Photo Mulot (Paris)

 


Adolphe Dieudonné Apté

 

Né le 22/7/1811 à Saint Dié, il s'engage en 1831 au 2e régiment de Dragons. Il y franchit les grades de sous officier avant d'être promu  Sous Lieutenant le 10/2/1843, puis Lieutenant le 9/12/1847. En 1849, il est muté dans la gendarmerie et sert dans les Deux Sevres, puis dans la Garde de Paris le 29/10/1853.

Capitaine le 24/2/1855, il passe à la même date dans la gendarmerie de la Garde. Il est promu chevalier de la Légion d'Honneur le 17/10/1857.

Le grade de Chef d'escadrons vient couronner sa laborieuse carrière le 20/10/1863, date de sa mise à la retraite de l'armée active.

Son activité se poursuit cependant, d'abord au conseil de guerre de Bordeaux où il siège jusqu'à la guerre de 1870, puis durant les hostilités, il est nommé officier d'ordonnance du général Foltz, commandant la 14e division militaire. Il est promu officier de la Légion d'Honneur le 26/1/1871.

Ses dernières années sont hélas moins positives. Le 24/2/1881, il est condamné par la cour d'assises de Bordeaux à 6 ans de prison pour "attentat à la pudeur sans violence sur une enfant agée de moins de 13 ans". Son jugement ayant été confirmé en cassation, la chancellerie de la légion d'Honneur le radie de sa décoration. C'est à 70 ans que cet ancien gendarme va terminer sa vie en prison...

Photo Franck (Paris)

     


     

Auguste Ernest Louis

Né le 27/1/1832 à Chessy (Rhône), il entre à l'école de Saint Cyr en 1852, mais il en est rayé des contrôles un an plus tard et se retrouve chasseur du 21e régiment léger le 22/12/1853, régiment devenu le 96e RI en 1855.

Devenu sous officier en février 1855, il part en Crimée le 18/8/1855 et est blessé le 8/9/1855 à l'attaque du petit redan de Sébastopol d'un coup de baïonnette à la partie supérieure de la cuisse droite. Il est alors promu Sous Lieutenant  (23/9/1855) et il revient de Crimée en juin 1856, décoré de la médaille britannique.

Promu Lieutenant le 21/5/1859, il permute dans la gendarmerie et rejoint le régiment de gendarmerie de la Garde Impériale le 29/9/1860. Il est ici photographié vers 1863. Entre mars et octobre 1865, il suit les cours d'équitation de l'école de Saumur et en sort classé 3e sur 10.

Le 12/8/1866, il est nommé Capitaine à la compagnie de gendarmerie du Gers, puis à celle des Alpes maritimes en octobre 1869.
A la déclaration de la guerre de 1870, il rejoint l'armée de la Loire et est nommé à la force publique de la 1ere division du 18e corps d'armée. Après la guerre, il retourne dans les Alpes maritimes. Il est promu chevalier de la Légion d'Honneur le 3/2/1875, alors qu'il commande l'arrondissement de Nice. Après 1877, il rejoint la compagnie de gendarmerie de l'Ardêche.

Il est mort à Nice en avril 1905.

Photo Franck (Paris)


Alban François Arthur Répécaud

Né le 22/6/1829 à Bourges, fils d'un professeur de collège, Répécaud est Saint Cyrien en 1849. Il est nommé Sous Lieutenant le 1/10/185 au 1er régiment d'infanterie légère.

En juin 1854, il passe au 2e régiment des grenadiers et y est nommé Lieutenant le 1/8/1855. Envoyé en Orient en janvier 1855, jusqu'au 27 novembre de la même année, il est légèrement blessé le 9/8/1855 d'un éclat de bombe.

En décembre 1856, il passe au régiment de gendarmerie de la Garde. Il y fait la campagne d'Italie et il y est nommé Capitaine le 28/12/1860 et y exerce les fonctions d'adjudant major. Il sert un an à Saumur en 1866 comme instructeur.

Le 20/3/1868, il est nommé Chef d'escadrons à la compagnie de gendarmerie de la Creuse. A la déclaration de guerre, il est nommé au régiment de gendarmerie à pied. Durant le siège de Paris, il est promu chevalier de la Légion d'honneur le 7/2/1871, puis officier de la Légion d'Honneur le 24/6/1871. En 1872, il passe à la compagnie de gendarmerie de la Côte d'Or.

Le 18/7/1878, il est nommé Colonel et prend le commandement de la légion de gendarmerie de la Sarthe.

Promu Général de brigade le 18/2/1884, il est nommé à l'inspection, puis en 1885, gouverneur du camp retranché de Verdun.

Répécaud atteint les sommets de la carrière militaire en étant nommé Général de Division, puis commandeur de la Légion d'Honneur le 29/12/1891. Il finit sa carrière comme président du comité technique de la gendarmerie.

Il est mort le 28/9/1896.

   


  

Ernest Ludovic Marie du Bois de Jancigny

Né le 31/3/1816 à Paris, il est engagé comme simple soldat en avril 1834 au 63e régiment de ligne. Servant en Algérie de 1835 à 1839, il est nommé sergent en 1838.

Promu Sous Lieutenant le 24/4/1840 au 6e régiment d'infanterie, il y est nommé Capitaine le 17/2/1850.
Le 30/12/1852, il passe à la gendarmerie d'élite, puis au régiment de la gendarmerie de la Garde qui en est l'héritier. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 29/12/1854.
Présent en Crimée d'avril à juin 1855, il s'illustre le 7/6/1855 lors de l'assaut des ouvrages blancs : "Les gendarmes à pied de la Garde donnaient pour le première fois, ils tenaient à honneur de prouver leur vaillance. Tout d'abord le bataillon s'avance dans l'ordre le plus admirable, marquant de morts la trace glorieuse de son passage. Puis peu à peu entrainés par leurs officiers, parmis lesquels on peut citer le capitaien Dubois de Jancigny qui bien que blessé ne veut pas abandonner son commandement, les gendarmes arrivent irresistibles, escaladent les parapets, sont reçus par un feu terrible à bout portant  et se jettent dans les ouvrages malgré la resistance deseperée de l'ennemi. (La Garde, Richard)." Ses états de service mentionnent une "contusion au thorax et fracture de la 3e côte par eclat d'obus (blessure grave)"

Promu Chef d'escadrons le 27/12/1858, il quitte la Garde pour prendre le commandement de la compagnie de la Charente Inférieure. Il revient dans la gendarmerie de la Garde en septembre 1861, position qu'il occupe lorsqu'il est ici photographié par le célebre Disdéri.
Il est nommé officier de la Légion d'Honneur le 30/3/1864, puis Lieutenant Colonel le 20/12/1865.

Nommé Colonel en aout 1868, il prend un commandement à Grenoble.

Lors de la guerre de 70, il est promu Général de brigade en octobre et commande une division d'infanterie à l'armée de la Loire 1870. Après la guerre, il exerce des fonctions d'inspecteur de la gendarmerie et il finit sa carrière comme commandeur de la Légion d'Honneur.

Il est mort le 8/4/1895.

Photo Disdéri (Paris)


 

Antoine Caton

Né le 25/8/1831 à Charmoille (Haute Saone), Antoine Caton est fils d'aubergiste. Il s'engage en janvier 1849 au 50e régiment de ligne. Promu sergent en mars 1851, il participe en décembre aux opérations de repression lors du coup d'Etat de Louis Napoléon, puis sert en Algérie de 1852 à 1854.

Le 28/5/1854, il quitte l'Algérie et embarque pour la campagne d'Orient. Il est promu sergent major le 20/6/1854. Le 7 juin 1855 lors de l'attaque du mamelon vert, il reçoit quatre blessures, témoigneges de l'intensité du combat au corps à corps : une double plaie de poitrine au côté droit sans pénétration par une balle, une autre plaie de poitrine dans la région antérieure droite, non pénétrante, par un coup de baïonnette, une autre blessure de baïonnette à la partie postérieure gauche de la poitrine et une quatrième double plaie dans la région dorsale, avec pénétration jusqu'au canal rachidien par deux coups de baïonnettes.
Son action héroïque lui vaut une promotion comme Sous Lieutenant (en date du 1/8/1855), la croix de chevalier de la Légion d'honneur (8/4/56) et un rappatriement en France au mois de septembre 1855. Il est promu Lieutenant le 12/8/1857.

Le 11/12/1859, il passe au régiment à pied de gendarmerie de la Garde.

Après avoir suivi les cours de l'école de Saumur, Caton est nommé Capitaine le 18/5/1864. Il quitte la Garde et rejoint la compagnie de gendarmerie d'île et Vilaine. Il suit les cours de l'école de cavalerie de Saumur, puis sert dès lors dans diverses compagnies de gendarmerie, atteignant le grade de Chef d'escadrons le 3/12/1870. Il est fait officier de la légion d'Honneur le 6/2/1877.

Il prend se retraite en 1879. Il est mort en mars 1900.

Photo Richebourg (Paris)

     


   

Paul Mailhé

Né le 15/9/1828 à Brassac (Tarn), il est engagé volontaire le 1/6/1847 au 21e régiment d'infanterie légère. Nommé caporal, puis sergent, il suit son régiment au corps d'occupation en Italie en juin 1851 et y reste jusqu'en avril 1855, il est à cette date sergent major.

A la suppression des régiment d'infanterie légère, le 21e leger devient le 96e régiment d'infanterie. Le 6/4/1855 le régiment embarque pour l'Orient (Constantinople), puis rejoint la Crimée le 15 mai. Mailhé participe au siège de Sébastopol et est nommé adjudant sous officier (5/8/1855), puis Sous Lieutenant le 30 aout suivant.
Lors de l'assaut de Malakov le 8/9/1855, le régiment attaque la position du petit redan, mais en dépit de ses effort ne réussit pas à dépasser le fossé et le parapet du saillant. La journée lui coûte 765 sous offiers et soldats hors de combat ; Sur 55 officiers, 43 sont aussi mis hors de combat. Mailhé sort indemne de la journée et après la réorganisation du corps des officier, il devient porte drapeau du régiment.

Promu Lieutenant le 20/11/1855, Mailhé rentre en France en juillet 1856. Le 14/3/1860, Il rejoint le régiment de gendarme de la Garde Impériale, dont il pose ici. Il reste 5 ans au régiment, avant de rejoindre la compagnie de gendarme du Gard comme Capitaine le 29/12/1865. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1868.

Au déclanchement de la guerre de 1870, il est détaché comme prévôt de la 1er division du 7e corps d'armée. La guerre sera courte pour lui, car le 6/8/1870 à la bataille de Froeschviller, il est blessé d'un éclat d'obus au côté gauche et fait prisonnier. Il ne reverra la France qu'en mars 1871.

Il poursuit alors une carrière dans la gendarmerie et finit son activité comme Chef d'Escadrons (nommé le 13/12/1875) à la compagnie des Côtes du Nord, officier de la Légion d'Honneur. Il est mort en 1911.

Photo Prevot (Paris)


Louis Auguste Haudebourt

Né le 7/11/1823 à Gournay, Louis s'engagé au 21e régiment léger le 3/3/1842. Fait sergent en avril 1843, puis adjudant en 1851, il est finalement promu Sous Lieutenant au 23e régiment léger (qui deviendra le 98e RI).

Le 6/6/1854, il embarque pour l'Orient. Après avoir debarqué au Pirée, son régiment embarque pour la crimée le 6/9/1854. Haudebourt est promu Lieutenant le 24/4/1855. Il est cité à l'ordre du 1er corps d'armée pour sa belle conduite dans la nuit du 13 au 14 mai 1855 et y est blessé de plusieurs coups de baionnette (un lui traversant la main gauche, un au bas ventre, d'une contusion à la face et d'une plaie contuse à la tête), il st alors fait chevalier de la Légion d'Honneur (le 17/5/1855 ; "A fait preuve d'un courage sans égal et de la plus grande energie"). Le 25/8/1855, à la suite d'une sortie de la tranchée, il est de nouveau blessé gravement d'un eclat de bombe au pied droit. Il revient en France en novembre 1855.

Après la campagne d'Italie, il est nommé Capitaine le 30/8/1859, il est envoyé au corps d'occupation de Rome de juin 1861 à avril 1862. Le 13/8/1863, il est nommé au régiment des Gendarmes de la Garde. et y reste jusqu'au 15/11/1869, date à laquelle il est nommé à la compagnie des gendarmes de la Seine (Garde de Paris)

Il est fait officier de la Légion d'Honneur le 29/7/1872, alors qu'il est Chef d'escadrons (depuis avril 1872) à la compagnie de gendramerie du Pas de Calais.

Il meurt le 4/9/1876.

Photo Franck (Paris)

 


  

François Charles Alexandre Sapience

Né le 5/6/1816 à Laville aux clercs, Sapience s'engage comme cavalier au 10e régiment de dragons le 2/1/1838 et est nommé maréchal des logis en 1841. En 1842, il rejoint la compagnie de gendarmerie de Seine et Oise comme gendarme et est promu maréchal des logis en 1850.
Le 22/2/1848, il reçoit une médaille d'argent :  "étant de service et voulant arreter un cheval attelé à une charette et qui s'emportait, nonobstant les efforts de son conducteur, fut entrainé quelques pas et jeté violemment sur le pavé, une des roues lui passa sur le pied droit et lui fit une forte contusion au talon."

Le 1/5/1854, il est détaché à la force publique de l'armée d'Orient. Embarqué le 28 mai à Marseille, il débarque à Gallipoli le 17 juin, puis rejoint la Crimée où il participe au siège de Sébastopol. Le 29/9/1855, il est promu Sous Lieutenant au régiment des gendarmes de la Garde. Il rentre en France en octobre 1855, avant de passer à la garde de Paris en mars 1856. Sapience revient cependant rapidement dans la Garde, mais cette fois à l'escadron à cheval de la gendarmerie, dont il porte ici la tenue comme Lieutenant (grade du 29/9/1857). Il est décoré de la légion d'Honneur  ("21 ans de service actif, deux campagnes").

Sapience finit sa carrière comme Capitaine à l'escadron de gendarmerie de Pontoise. 

Photo Bingham (Paris)


François Philibert Lepaul

Né le 10/2/1824 à Arpenance (Haute Saone), Lepaul est déjà tambour major du 38e régiment d'infanterie lorsqu'il reçoit la médaille militaire le 30/6/1853.

A une date inconnue de l'auteur de ce site, Lepaul est nommé tambour major du régiment des gendarmes de la Garde.

Il est ici photographié dans la superbe tenue de ville de la fonction :
Il porte l'habit du modèle de la gendarmerie, avec deux galons d'argent placés au collet et aux parements, ainsi que les galons de grade de maréchal des logis chef (3 galons en argent).
Chaque boutonnière de son plastron est garnie d'un galon d'argent à bâtons et formant à l'extrémité une pointe rectangulaire, tournée vers le milieu. Les six boutonnières de chaque côté sont de longueur decroissantes.
Pantalon du modèle de la troupe, avec passe-poil latéral de couleur écarlate, accompagné de chaque côté d'un galon d'argent et chapeau.
Sur ce cliché ce fier soldat porte la croix de la Légion d'Honneur, reçue le 12/8/1862 ("21 ans de services effectifs, 7 campagnes"), et la médaille de Crimée.

Il meurt le 8/4/1907.

Photo Franck (Paris)

 


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