Alfred Paul Victor Humbel (1873-1956)

 

Saint Cyrien 1894-1895, il est Capitaine au 87e régiment d'infanterie en aout 14

Promu Chef de bataillon le 20/9/1914, il reçoit une première citation le 4/3/1915 :
"A fait preuve de remarquables qualités d'énergie, de ténacité et de sang-froid depuis le début de la campagne notamment pendant la période d'occupation d'une position importante a infligé à diverses reprises des pertes sérieuses à l'ennemi."

Il est blessé le 25/04/1915 aux Eparge par balle au thorax et promu Chevalier de la Légion d'Honneur le 16/5/1915, avec une nouvelle citation (du 16/6/1915) :
"Officier de valeur, a montré les plus belles qualités militaires depuis le début de la campagne. S'est distingué maintes fois par son courage et sa tenacité. A été blessé grièvement le 25/04 en conduisant son bataillon à l'attaque des lignes ennemies."

Humbel prend le commandement du 120e BCP le 11/7/1917 et le conduit au feu lors des offensives allemandes du printemps 1918. Il reçoit une nouvelle citation à l'ordre du 16e CA le 10/6/1918 : " Pendant la période du 4 au 24 mai a maintenu son bataillon sous les plus violents bombadements payant sans compter de sa personne et donnant l'exemple. Bien qu'intoxiqué par des obus spéciaux n'a pas cessé de demeurer à son poste contribuant à garder intact le moral de son unité. "

Le commandant Humbel est de nouveau blessé le 11/6/1918 d'une plaie au cou par eclat d'obus, lors de la contre attaque au nord de Compiègne dans l'armée de Mangin.

Le 21/8/1918, il prend le commandement du 14e BCP. Le fin de la guerre lui vaut une dernière citation : "14e bataillon de chasseurs : Sous les ordres du commandat Humbel, engagé pendant 5 jours dans la bataille pour la conquête des positions fortifiées au nord de Saint-Quentin, a largement contribué par la pression ininterrompue qu'il n'a cessé d'exercer sur le front et sur le flanc de l'adversaire, à l'enlèvement d'un point d'appui défendu par l'ennemi avec l'energie du desespoir, profitant de toutes les occasions pour gagner du terrain et resserer davantage son etreinte, en dépit de pertes très lourdes, faisant à chaque pas des prisonniers et capturant du matériel. A contribué le 8 octobre, en participant à l'action d'un groupe de divisions à l'enlèvement définitif de la position ennemie."

Après la guerre, il est fait Commandeur de la Légion d'Honneur en 1932 comme Colonel du 80e RI.

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