 |
|
|
 |
|
|
Louis rené paul DE LADMIRAULT, né le 17/2/1808 à Montmorillon
|
|
Issu d'une ancienne famille appartenant à la noblesse de l'Orléanais (son grand père était à Fontenoy et reçut la croix de St Louis, comme son père).
ESM 1826 (admis dans la même promotion que Canrobert, dont il était camarade de collège). Nommé sous lieutenant en 1829 au 62 RI.
Lieutenant en 1832 au 67 RI en Algérie.
Capitaine en 1837 au régiment des zouaves. Dirige la première colonne d'attaque à l'assaut de Constantine où sa compagnie est décimée. Cité pour sa conduite au col de la Mouzaïa (Chev LH).
Chef de bataillon en 1840. Commande les tirailleurs de Vincennes qui devinrent les chasseurs à pied. En 1841, il commande le cercle de Cherchell.
Lt Colonel en 1842. Toujours à Cherchell, il dirige une colonne contre les Beni-Menasser. Sa conduite durant cette expédition lui fait gagner le grade supérieur.
Colonel en 1844 au régiment des zouaves. Off LH 1845. Expédition de Kabylie (Comm LH 1847).
Brigadier 1848, il prend la tête de la subdivision de Medhéa.
Division 1853. Campagne d'Italie, sous les ordres du maréchal Baraguay d'Hilliers. Prend une part décisive aux combats de Marignan et de Solférino. Durant cette bataille est blessé à deux reprises et est nommé GO LH. Passe dans le Garde impériale, puis retourne en Algérie comme sous gouverneur, chef d'EM du 7em CA. GC LH 1867. Revient en France pour commander le Camp de Chalons, puis est placé à la tête du 2em CA de Lille.
Guerre contre l'Allemagne : Commande le 4em CA du Rhin. Fait toutes
les batailles autour de Metz (Mars la Tour, St Privat, où il repousse les
Allemands devant Amanvilliers, siège de Metz). Dans ses "souvenirs d'un siecle" le Maréchal Canrobert l'a ainsi décrit : Il avait alors 62 ans, mais sa démarche alourdie lui faisait paraître beaucoup plus ; sa physionomie ouverte reflétait dès le premier abord la loyauté et l'élévation de son caractère ; son teint haut en couleur tranchait sur le blanc d'argent de ses cheveux et de sa barbe, et ses yeux bleux avaient un regard qui gagnais la sympathie. Ce n'était pas un imaginatif ni un passionné et nul n'était moins compliqué. C'était un simple et un modeste, un résolu et un soumis / en toutes cisconstances il voyait promptement son devoir parcequ'il cherchait la vopie droite : il l'accomplissait jusqu'au bout, l'entreprenant sans arrière pensée, et comme il n'attendait rien au delà, il obeissait sans hésitation, sinon sans effort, aux hommes quand ils avaient autorité sur lui, quand ils étaient plus forts que sa volonté."
En captivité, il revient en
France pour les opérations contre la Commune. Son corps d'armée s'empare de la
porte de St Ouen et il s'empare de Montmartre. Med Militaire 1871.
Nommé Gouverneur militaire de Paris en 1871, il y reste jusqu'à 70 ans. maintenu au cadre d'activité comme ayant commandé en chef. Sénateur de la Vienne.