Constant Nicolas Lamiable, né le 25/5/1859 à Metz
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Lamiable démarre sa carrière militaire comme engagé en 1877. Promu sergent, il rend ses galons en 1880 pour passer au 2e régiment de tirailleurs algériens en 1881. Démarre alors une première partie de carrière intégralement consacrée à l'outre mer.
En 1885, il est nommé officier, après avoir suivi les cours de l'école de Saint Maixent et rejoint en 1887 les bataillons d'infanterie légère d'Afrique pour servir au Tonkin pendant 4 ans, pays où il retournera servir plusieurs fois.
Fait Lieutenant en 1890, il sert à la Légion et de nouveau aux BatDaf et fait campagne au Maroc dans le Haut Guir (1908)
La guerre de 14 le trouve Commandant (depuis juin 1911), officier de la Légion d'Honneur (1913) au 2e régiment étranger au Tonkin.
Il commande le 333e régiment d'infanterie, puis prend le commandement du 2e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs entre mai 1915 et juin 1918, régiment qu'il conduit au feu à Verdun, sur la Somme et sur le Mont Cornillet près de Reims (1917).
Il a été blessé le 16/6/1915 par éclats d'obus et cité à l'ordre de la 4e armée le 28/10/1915.
Il est promu Commandeur de la Légion d'Honneur le 25/12/1916 avec une belle citation : "Vaillant soldat qui s'est signalé au cours de ses nombreuses campagnes coloniales, par son énergie et son activité. A énergiquement commandé un régiment d'infanterie en 1915 et 1916 et en a obtenu des efforts remarquables sur les champs de bataille de l'Artois, de la Champagne et de la Somme. Croix de guerre du 1/1/1917"
Il est blessé le 26/5/1917 au Mont Cornillet (Champagne) : " A été atteint de séquelles d'intoxication par les gaz se traduisant par des états vertigineux momentanés à différents instants de la nuit et de la journée, d'où une sensation de déséquilibre imminent pendant la station debout, de tournoiements de tête pendant les positions assises et couchées. Crises s'accompagnant de nausées et d'asthénies ".
Grand Officier de la Légion d'Honneur le 9/11/1927, il finit sa carrière comme général de brigade.
Il était titulaire des décorations suivantes : Médaille du Tonkin, médaille coloniale (agrafes " Sahara ", " Algérie ", " Tonkin ", " Laos " et " Mékong "). Médaille du Maroc (agrafe " Haut Guir "), officier d'académie, Chevalier des Ordres du Dragon d'Annam et de l'Ordre royal du Cambodge, Officier du Nicham Iftikar, médaille d'or de l'ordre du Cambodge.
Il est mort le 31/3/1944.