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Les deux frères Lepic sont les enfants de Louis Lepic (1765-1827), héros des campagnes du Ier Empire, notamment lors de la bataille d'Eylau où il commandait les régiment des grenadiers à cheval de la Garde. Il a été fait baron sous l'Empire et Comte sous la Restauration.
Louis Joseph Napoléon, Comte Lepic, né le 5/8/1810 à Maurecourt (Seine et Oise)
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Elève à l'école de Saint Cyr en 1829, il est nommé Sous Lieutenant le 1/10/1831, avant de rejoindre l'école de cavalerie de Saumur, puis à l'école d'état major.
Promu Lieutenant le 1/1/1835, la première partie de sa carrière se déroule en France, comme stagiaire dans divers régiments afin de poursuivre sa formation.
A sa nomination comme Capitaine le 27/2/1839, il est affecté comme aide de camp du général Fantin des Odoards, du Marechal MacDonald (1840), puis du général Carré (1841). Entre 1842 et 1848, il sert à l'état major de la Place de Paris, avant d'être temporairement mis en non activité suite à une chute de cheval ayant entrainé une fracture.
Février 1849 marque le tournant de sa carrière. Réintégré dans les cadres, il est nommé officier d'ordonnance du Président de la République. Dès lors sa carrière va suivre les pas du futur Empereur, les promotions et décorations s'enchaînant : Lepic est nommé Chef d'escadrons le 22/12/1851, quelques jours après le coup d'Etat dont il est une des chevilles ouvrières ; Lieutenant Colonel le 19/09/1855, puis Colonel le 24/12/1858. Il est fait officier de la Légion d'Honneur en 1857.
Le 11/8/1864, il est nommé Général de brigade et conserve ses fonctions auprès du souverain.
La chute de l'Empire signe aussi la fin de sa carrière active : disponible en septembre 1870, puis passé au cadre de reserve en aout 1872, il meurt à Paris le 7/4/1875.
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Jacques Félix Auguste, Vicomte Lepic, né le 20/9/1812 à Andresy (Seine et Oise)
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Elève de l'école de Saint Cyr, puis de Saumur, il est nommé
Sous Lieutenant le 1/10/1834 au 5e régiment de
cuirassiers.
A la différence de son aîné, Jacques Lepic va faire campagne et en juillet 1837, il passe dans la cavalerie d'Afrique, au corps des spahis réguliers d'Alger et sert en Algérie entre 1837 et 1840.
Muté au spahis d'Oran en mars 1838, il est promu Lieutenant. Il est cité à l'ordre de la division d'Oran pour sa belle conduite au combat du 12/3/1840 (Combat de Tensalmet). Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 26/4/1840.
En octobre 1840, il est promu Capitaine au 9e régiment de hussards et revient en France.
Entre novembre 1849 et janvier 1850, il est officier d'ordonnance auprès du ministre de la guerre, le général d'Hautpoul, puis est nommé Chef d'escadrons au 11e régiment de chasseurs. Il reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur le 12/4/1852.
En aout 1853, il est nommé Lieutenant
Colonel du 4e régiment de chasseurs : "Officier supérieur de la plus grande exactitude à remplir ses devoirs. Il connait tous les détails du métier. Commande bien sur le terrain."
Le 1/5/1854, il est nommé à la
tête de l'escadron des Cent Gardes, corps d'élite attaché à la personne de
l'Empereur.
Il quitte à regrets l'escadron lors de sa nomination comme Colonel, en 1856, au 2e régiment de chasseurs à cheval et doit rejoindre la garnison de Metz, mutation qu'il prend comme une disgrace. Il refuse alors de conserver sa tenue de Cent Garde et la revend à l'escadron en signe de son mécontentement. C'est à la tête du 2e régiment de chasseurs qu'il participe à la campagne d'Italie.
Le 13/5/1865, il est promu Général de brigade. Il prend le commandement de la 2e brigade de cavalerie de la Garde Impériale le 7/5/1868. Il meurt le 8/11/1868 à Paris, Commandeur de la Légion d'Honneur.
