Claude Jules Isidore MANEQUE Né le 1/12/1812 à Oloron
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Fils d'un officier et frère cadet du futur général de division Aimé Manèque, Claude fait l'école de Saint Cyr en 1830-1832 et en sort second avant de faire l'école d'état major. Promu Lieutenant le 1/1/1838, il enchaîne ses stages au 7e régiment de cuirassiers, puis au 6e régiment de chasseurs.
Promu Capitaine le 2/1/1842, il est employé à la carte de France avant, en 1848, d'être nommé aide de camp du général Mollière avec lequel il sert durant la campagne de Rome (avril 1849-janvier 1850).
Il y reçoit la croix de la légion d'honneur pour son action le 30 juin. Il rejoint alors l'Algérie, comme aide de camp du général Rambaud, puis du général d'Hautpoul, gouverneur de l'Algérie.
Manèque rejoint l'Orient le 1/3/1854 à l'état major général de l'armée. Il est blessé à Inkermann d'un eclat d'obus au coude gauche (5/11/1854) et est promu Chef d'Escadron le 24/11/1854. il sert lors du siège comme sous chef d'état major du 1er corps d'armée et reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur le 14/9/1855 après la prise de Malakoff. revenu en France, il est affecté à l'Etat-Major de la 2e Division d'Infanterie de la Garde Impériale.
Durant la campagne d'Italie, il est nommé Lieutenant-Colonel le 10/05/1859, sous Chef
d'Etat-Major du 1er cops d'armée et à une cheval tué sous lui lors de la bataille de Solférino (le 24/6/1859).
De retour en France, il sert en état major jusqu'en juillet 1862, date à laquelle il est nommé sous chef d'état major général du corps expéditionnaire du Mexique. Dans ses
mémoires, le général du Barail ecrit de lui : "Le colonel d'Auverge avait
pour second le lieutenant colonel Manèque, un de mes compagnons d'arme
d'Afrique, un ami que j'étais heureux de retrouver et qu'appréciait beaucoup le
général Pelissier. C'était un officier d'un rare bon sens, d'un parfait esprit
de justice et d'impartialité, qui, sans empiéter sur les attributions d'autrui,
exercait une influence heureuse et féconde"
Promu Colonel le 14/1/1863, il reçoit des notes élogieuses de ses supérieurs : "Grand et vigoureux, d'une constitution excellente, tenue très soignée et reglementaire, il réunit le savoir, le tact, la fermeté, le zèle et l'activité"
Nommé Commandeur de la Légion d'Honneur le 2
juillet 1863, il devient ensuite chef de
l'état major du corps expéditionnaire en février 1864.
de retrour en France en septembre 1864, il est nommé chef du bureau des cartes et des plans au
ministere de la Guerre, puis il devien chef d'état major d'une division
d'infanterie de la Garde Impériale (aout 1866).
Nommé Général de Brigade le 02 août 1869, commandant la subdivision des Bouches-du-Rhone.
En 1870, il est nommé chef de l'état major du 3e Corps d'armée, puis le 11 aout, chef de l'état major général des 2,3 et 4e corps de l'armée du Rhin.
Il est blessé mortellement par un eclat d'obus le 1e septembre 1870 à la
bataille de Noisseville (devant Metz).
Il est enterré au cimetierre de Saint Julien, près de Metz (photo gérard Schutz)