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Elève de Saint Cyr en 1841 (dont il sort classé 88e), il fait la première partie de sa carrière aux chasseurs à pied et est nommé le 1/8/1843 Sous Lieutenant au 9e bataillon. Il rejoint l'Algérie et un an plus tard, il passe au 10e BCP.
Promu Lieutenant le 27/4/1847, il passe au 5e bataillon de chasseurs et participe à la repression menée après le coup d'Etat de 1851.
Capitaine le 29/2/1852, il est nommé au 7e bataillon et part au corps d'occupation de Rome, où il rejoint le 8e bataillon comme adjudant major. En 1855, il reçoit la croix de la Légion d'Honneur. Il retourne ensuite en Algérie en 1856.
Mangin est promu Chef de bataillon le 12/8/1857 au 1er régiment de tirailleurs algérien, puis prend le commandement du 1er bataillon de chasseurs le 14/3/1859. Il est promu officier de la Légion d'Honneur le 12/8/1861. Le 28/1/1862, il embarque pour le Mexique avec les premières troupes françaises et fait la première expédition sur Puebla. Le 27 avril il force la ,position du défilé des Cumbres et culbute l'armée du général Zaragoza. Le 5 mai, devant Puebla, son bataillon ne peut prendre la ville :"Nous nous jetâmes tête baissé dans le fossé du fort de la Guadalupe et malgré des efforts surhumains et une rage impuissante nous fumes obligés d'en sortir en y laissant le quart de notre monde ; il n'y avait pas la moindre brêche et pas d'échelles. Mon bataillon a été magnifique mais il a bien souffert. deux compagnies ont tenu tête pendant trois heures à trois mille cavaliers sans se laisser entamer malgré trois charges successives appuyées par des tirailleurs nombreux. (lettre à Castellane)". Son bataillon couvre alors la retraite de la petite armée française.
le 3/7/1862, il est promu Lieutenant colonel du 85e RI et quitte le Mexique le 13/5/1863 pour rejoindre une nouvelle fois Rome où il est nommé commandeur de l'ordre de St Grégoire de Grand. Le 12/8/1863, il est nommé au 4e régiment des voltigeurs de la Garde Impériale.
Il est nommé Colonel du 67e RI le 25/11/1867.
Au déclanchement de la guerre de 70, il est nommé Général de brigade en aout, commandant la 1ere brigade de la 2e division du 2e Corps. Il combat à Forbach, Rezonville et Saint Privat avant de faire le siège de Metz où il est fait prisonnier. Il est commandeur de la Légion d'Honneur le 20/4/1871. Après la guerre, il commande une brigade du Corps d’armée de Lyon, puis les 66e brigade (1879), 15e brigade (1881) et 13e brigade. Resté 11 ans général de brigade, en dépit de bonnes notes, une attaque le laisse légèrement paralysé et handicapé de la parole en 1875.
Il est mort en 1882.
