Emile MELLINET, né le 1/6/1798 à Nantes
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Merci à Xavier Antoine pour cette biographie
Lieutenant dans les gardes nationales actives de
la Loire Inférieure, le 2 octobre 1813. Placé par le général BROUARD comme sous-lieutenant au 88è régiment d’infanterie de ligne, le
25 février 1814. Placé
supplémentairement, le 4 septembre 1814, à la suite du 80è régiment
d’infanterie, devenu le 96è régiment de ligne, le 25 avril 1815. Il fait les
campagnes de 1814 et 1815 en France. Il est
bessé à la bataille de Paris, le 30 mars 1814, ainsi que d'un coup de lance à la cuisse gauche au blocus de Metz,
le 14 juillet 1815.
Non activité, par licenciement, en vertu des ordres du roi, le 6 septembre 1815. Passé à la Légion départementale de l’Orne, le 11 mars 1816. Confirmé dans ces fonctions, le 29 janvier 1817. Admis au traitement de réforme, le 11 décembre 1820.
Rappelé à l’activité dans le 5è régiment d’infanterie légère, par décision du 22 janvier 1823, pour prendre rang du 28 septembre 1815. Lieutenant, le 6 juin 1823 dans le 5è devenu régiment d’infanterie de la Garde Royale, le 6 février 1828. fait la campagne d'Espagne de 1823 à 1825. Il est blessé d'un coup de feu à la cuisse gauche au blocus de Saint-Sébastien, le 26 avril 1823
Licencié et breveté capitaine, le 11 août 1830. Placé au 14è régiment d’infanterie légère, le 16 décembre 1830.
Chef de bataillon au
35è régiment d’infanterie de ligne, le 27 août 1839. Commandant le 5è bataillon de chasseurs à pied, le
30 septembre 1840. Il part en Algérie en 1841 et va y rester dix ans.
Cité à l’ordre général de l’armée d’Afrique, en
date du 17 août 1841, pour s’être distingué dans les opérations du
ravitaillement de Mascara. Cité dans
le rapport du Gouverneur général de l’Algérie, en date du 13 juin 1842, pour
s’être distingué dans divers combats livrés du 14 mai au 13 juin. Cité à l’ordre général de l’armée d’Afrique, en
date du 13 juillet 1842, pour s’être particulièrement distingué pendant
l’expédition d’Oran à Blida. Cité
dans le rapport général du général d’Arbouville, en date du 9 septembre 1842,
comme ayant déployé un véritable mérite dans le commandement de l’arrière-garde
au combat du 31 août, contre les Amamera et les Bouala. Cité à l’ordre général de l’armée d’Afrique, en
date du 9 septembre 1842, pour s’être fait remarquer dans les combats livrés les
30 et 31 août, 4 et 5 septembre, aux Flitta et aux tribus kabyles de
l’Ouaransenis.
Lieutenant-colonel du 41è régiment d’infanterie de ligne, le 16 octobre 1842. Passé au 32è régiment d’infanterie de ligne, le 13 juin 1844. Cité dans le rapport du général de Bourjolly, en date de juillet 1845, comme s’étant fait plus particulièrement remarquer dans toute la campagne. Cité dans le rapport du général de Bourjolly, en date du 21 octobre 1845, comme ayant assuré par son énergie et son intrépidité, le succès de la sortie faite par la garnison de Mostaganem, le 18 de ce mois, contre Bou-Maza.
Colonel du 1er régiment de la Légion Etrangère, le 15 mars 1846. Commandant la subdivision de Sidi-bel-Abbès, le 1er janvier 1848.
Général de brigade, le 2 décembre 1850. Commandant la 2è brigade d’infanterie, à Lyon, le 15 février 1851. Commandant la 1ère subdivision de la 6è division militaire et la 2è brigade d’infanterie, à Lyon, le 23 novembre 1851. Commandant la 1ère brigade d’infanterie de la Garde Impériale, le 31 mai 1854. Commandant provisoirement la division d’infanterie de la Garde Impériale à l’armée d’Orient, le 22 mai 1855. Il est blessé d'un éclat d’obus à la joue, à l’assaut de Sébastopol, le 8 septembre 1855.
Général division, le 22 juin 1855. Commandant la division d’infanterie de la Garde
Impériale, formée des régiments de cette Garde rentrés de Crimée, le 22 décembre
1855. Inspecteur général du
1er arrondissement
d’infanterie de 1856 à 1862. Commandant la 1ère division
d’infanterie de la Garde Impériale, le 29 juin 1856. Fait la campagne d'Italie.
A eu deux chevaux tués sous lui, le 4 juin
1859, à la bataille de Magenta (combats de Ponte-Nuevo, Ponte-Vecchio et
Buffalora).
Placé dans la section de réserve, le 2 juin 1863. Membre du Conseil de l’ordre de la Légion d’Honneur, le 5 juillet 1863. Commandant supérieur des Gardes nationales de la Seine, le 23 octobre 1863. Sénateur, le 15 mars 1865. Démissionnaire de son commandement des Gardes nationales de la Seine, le 15 septembre 1869. Commandant les dépôts de la Garde Impériale, à Paris, le 17 août 1870. Membre du comité des fortifications de Paris, le 20 août 1870. Replacé dans la section de réserve, le 8 février 1871. Retraité, par décret du 1er septembre 1878 (pension de 10.500 francs).
Décédé
le 21 janvier 1894 à Nantes.
DECORATIONS :
Chevalier de la Légion d’Honneur, le 27 avril
1838 ; officier, le 8 août 1847 ; commandeur, le 7 janvier 1852 ;
grand-officier, le 16 juin 1856 ; grand-croix, le 17 juin
1859.
A reçu la Médaille de
Sainte-Hélène.
Autorisé à accepter et à porter les décorations de
chevalier de l’ordre de Charles III d’Espagne (autorisation du 23 mai
1824).
Commandeur de l’ordre pontifical de
Saint-Grégoire-le-Grand (6 décembre 1853).
Commandeur de l’ordre britannique du Bain (26
avril 1856) avec plaque.
Médaillé de la Valeur militaire de Sardaigne,
1859 ; grand-croix de l’ordre militaire de Savoir,
1859.
Grand-croix de l’ordre de Medjidié de Turquie,
1857-1867.
Grand-croix du Lion de Zoeringhen, grand duché de
Bade, 24 août 1867.
Grand-croix de Saint-Michel de Bavière, le 8
novembre 1867.
Grand-croix de la Couronne de fer d’Autriche, le 8
août 1867.
Grand-croix de Saint-Alexandre Nevski de Russie, 7
janvier 1868.
Grand-croix de la Couronne de Chêne des Pays-Bas,
11 janvier 1868.
Grand-croix du Lion et du Soleil de Perse, avril
1878.
Médailles commémoratives des campagnes de Crimée
et d’Italie, 1856-1860.
Officier de l’Instruction publique, 30 juillet
1878.