Octave Charles PEFFAULT de LATOUR, né le 6/2/1829
à Pleine Fougères
Il s'engage le 22/11/1848 comme cavalier au 5e régiment de
hussards et rejoint l'école de cavalerie à Saumur où il reste en 1848 et 1851 et
en sort maréchal des logis.
Promu Sous lieutenant le 17/3/1855, il
sert en Algérie d'avril 1855 à juillet 1856.
A la création du régiment des chasseurs de la garde Impériale,
Peffault de Latour, y est nommé au 6e escadron, le 1/8/1856. En 1859 il
est détaché à l'école de cavalerie comme officier d'instruction, puis il
fait la campagne d'Italie.
Lieutenant le 12/3/1862. Le 8/3/1867,
il est muté au 4e chasseurs d'Afrique lors de la recréation de ce régiment,
le 8/3/1867.
Le 4e Chasseurs d'Afrique est engagé en 1870. Primitivement
affecté à la division de cavalerie du général du Barail, il ne peut rejoindre
Metz du fait de l'avancée des armées prussiennes et doit rejoindre le camp de
Chalons le 19 aout. Peffault de Latour est promu Capitaine le 26/8/1870 au 3e escadron et charge avec son
régiment dans les mémorables attaques effectuées par le division de Chasseurs
d'Afrique à Sedan le 1/9/1870. A la tête du deuxième échelon, il charge devant
Floing, mais ne parvient pas à aborder l'ennemi.
Après la guerre de 1870, il rejoint la cavalerie métropolitaine
au 4e dragons, chevalier de la Légion d'Honneur, puis il retourne en Algérie,
comme capitaine commandant un escadron au 3e régiment de Spahis à Batna. En 1881
lors des premieres opérations de la campagne de Tunisie, il commande l'escadron
du régiment envoyé en Khroumirie sous les ordres de la brigade Vincendon. Il est
engagé dans quelques escarmouches avec les rebelles. Pour son action, il est
nommé officier du Nicham Iftikhar.
Après la compagne de Tunisie, Peffault de Latour passe dans
l'armée territoriale et est nommé capitaine à l'escadron de hussards du 10e
régiment de cavalerie territoriale à Dinan.
Promu Chef d'escadrons le 5/9/1884, il
prend le commandement de l'escadron de cavalerie légère, et est
nommé officier de la Légion d'Honneur vers 1890. C'est à cette date qu'il
est photographié sur cet etonnant procédé couleur, qui met bien en évidence les
couleurs de sa belle tenue. Son appartenance à la territoriale est confirmée par
les petits boutons portés au col du dolman.
Il prend sa retraite en 1894.