Eugène Marie Daniel Joseph Clelia RIU, né le 15/7/1832 à Montpellier
 
Photo Girot (Bordeaux)
Signature


Photo Pirou (Paris)

 

Engagé volontaire comme simple soldat en 1851.

Caporal (1852), sergent (1853), sergent fourrier (1854), sergent major (1855) puis sous lieutenant en 1859. Devient porte drapeau du régiment en 1860. Passe à la légion étrangère en 1861. Passe au 29e RI en 1861. En Afrique du 27/9/61 au 12/3/62. A Rome de 3/62 à 10/64. Chevalier de l’ordre pontifical de st Grégoire le grand (1864).

Nommé Lieutenant en 1864. Reçoit en 1868 deux médailles d’argent de 2e classe pour « acte de dévouement ».

Capitaine en 1869.

Guerre contre l’Allemagne : Prend part aux opérations du 3e CA. Blessé le 14/8/70 à Borny d’un coup de feu à la jambe gauche. Chev LH. S’évade de Metz et rejoint le gouvernement de la défense nationale. Nommé Chef de bataillon hors cadre en 1870. Du 6 au 22 novembre, il opère avec des partisans entre Clermont et Chatillon sur Seine, puis part déguisé en reconnaissance à Versailles et autour de Paris, suivant les instructions du général de Loverdo. Blessé le 7/11/70 à Provenchères (haute marne) d’un coup de sabre à la tête. Nommé Lieutenant Colonel, il organise fin décembre un régiment d’éclaireurs et de flanqueurs (équipés de fusils Winchester) de l’armée et prend part aux opérations sur la ligne Gien-Brivre-Auxerre (marche de Bourbaki vers l’est) ; Prend Larrache/Yonne, Bricon (blessé le 27/1/71 d’un coup de feu à la jambe gauche) et Buffon. Nommé Colonel à titre auxiliaire, devient chef d’EM du général de Pointe de Gevigny. Réunit son régiment à l’armée du Cotentin. Pendant la commune, il organise le 19e RI provisoire à Auxerre. La commission de grade le rétrograde comme Lieutenant Colonel au 57e RI (dénonçant ses intrigues politiques et son attitude équivoque à Paris, avec les Gambettistes).

En 1873, il est muté au 18e RI de Pau, en raison de ses fréquentation « exaltées » des loges maçonniques de Bordeaux. Noté sévèrement « son avancement rapide a exercé une influence sur son imagination et l’a porté à ne plus douter de rien ». Muté au 34e RI puis demande à passer en Algérie compte tenu de sa situation délicate (longtemps Lieutenant Colonel, situation politique) et est nommé au Régiment étranger. En Afrique de 1875 à 1879. Noté défavorablement en 1877 par le gouverneur civil de l’Algérie « trop familier avec ses inférieurs, fréquentations indignes de son rang, à surveiller ». Retourne en France et devient en 1879 commandant militaire du palais de la chambre des députés (grâce à l'appui de Gambetta).

Passe Colonel en 1879. Officier d’académie (1879), officier d’instruction publique (1880), off LH (1881). Il prend le commandement d'une brigade du corps d'occupation en Tunisie.

Général de brigade en 1883. Commandant la subdivision d’Ain Braham (Tunisie), puis la subdivision de Sousse (1885). Commande la 49e brigade (1885), puis la 20e brigade (1886). Comm LH en 1889. En 1889, reçoit 15 jours d’arrêts pour avoir prononcé un discours à la loge maçonnique « la justice ».

Proposé comme divisionnaire, il démissionne en 1891 pour être élu député du Loir et Cher. En 1894, alors qu’il est réserviste (commandant la 90e brigade de Caen - 45e D°), il ne rejoint pas la manoeuvre de cadres. Son chef de corps (Giovanninelli) demande un autre officier.

Décédé en 1895. Talents d’artiste et de sculpteur (élevé comme saltimbanque), excellent cavalier.

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