Léopold SEE, né le 4/5/1822 à Berghein (Haut Rhin)
|
|
Ecole supérieure militaire en 1840 (91e sur 241 élèves)
Nommé Sous lieutenant du 3e RI en 1842, puis Lieutenant en 1847
Nommé Capitaine en 1850 Opérations à Paris en 1851 Nommé au 1er Zouaves en 1852. En Afrique du 25/3/52 au 27/3/54. Embarque pour la Crimée (du 28/3/54 au 16/1/56). Blessé le 20/7/55 lors du siège de Sébastopol par un coup de feu provoquant des contusions au bras gauche et à la région lombaire. Chevalier LH 2/8/55.
Nommé Chef de bataillon au 96e RI en 1855. Blessé d’une plaie par balle à la tête le 8/9/55. Reçoit la médaille de Crimée. Nommé au 2e régiment des grenadiers de la Garde en 1858. Campagne en Italie du 15/7/59 au 1/8/59 (médaille d’Italie). Officiel LH le 26/12/60.
Nommé Lieutenant colonel du 35e RI en 1863. Campagne de Rome du 3/11/67 au 16/1/69. Durant sa présence, il est nommé commandant supérieur de Viterbe, malgré une lettre du général Raoult estimant qu’il est impossible de nommer un juif à ce poste car « les Italiens les exècrent ».
Nommé Colonel du 65e RI en 1868. Reçoit la médaille du Pape, et nommé Commandeur de l’ordre pontifical de St Grégoire le Grand
Guerre contre l’Allemagne (21/7/70 au 7/3/71). Le 65e RI est affecté au 4e CA (De Ladmiraux). Passe la Moselle le 4/08 en arrière garde de la Division. Se porte au secours du fort de St Julien et repasse la Moselle pour subir un long bombardement. Le 18/08 (St Privat) le régiment est en 2eme ligne à Amanvilliers et supporte un bombardement qui met hors de combat 3 chefs de bataillons et blesse le Colonel Sée à la région plantaire du pied gauche, avec une déchirure profonde des parties molles. La blessure fait craindre une amputation et oblige Sée à rester alité 2 mois et demi. Citation à l’ordre du 4e Corps pour s’être particulièrement distingué. Laissé libre par les Allemands lors de la capitulation de Metz, il rejoint les armées de la République et est nommé Général de Brigade (1870). Dirige la défense de Carentan, et reçoit un blâme officiel pour sa dépêche au ministre en réclamant avec trop d’insistance un officier d’EM pour le seconder. Nommé à la tête de la 26e Brigade (1873), puis de la 18e brigade (1875). Commandeur LH le 8/7/76. Noté en 1876 comme « vivant surtout avec ses coreligionnaires, mais très estimé de ses camarades. Intelligence un peu lourde, esprit sans grande portée, très capable cependant de bien commander un brigade et une division en sous ordre et avec un but défini. Brave soldat ayant ce qu’il faut pour entraîner la troupe et pour la maintenir solidement avec lui. »
Nommé Divisionnaire en 1880 : 20e DI (80-83), 9e DI (83-86), puis 10e DI (86-87). GO LH le 28/10/85 Marié le 18/3/69, une lettre de 1879 est conservé d’un père se plaignant qu’il a séduit sa fille de 15 ans en 1848 et que celle-ci a eu une fille. La mère étant morte, la fille est dans la misère et n’est pas suivi par son père (lettre sans suite dans le dossier). Réserve en 1887. Décède en 1904. Considéré comme le premier officier juif a être devenu général de division.