Les armes de poing

 

Les pistolets à percussion

Pistolet de cavalerie, modèle 1822T. Arme de poing à percussion par modification en 1840 du modèle antérieur (modèle 1822T), puis en 1860, introduction du canon rayé (modèle 1822 T bis). Cette arme de poing reste en service dans la cavalerie durant tout le second empire. Arme à un coup, chargement par la bouche, mise à feu par percussion.


Pistolet 1822T bis

 

Modèle d'officier 1833. Arme à canon rayé octogonal, chargement par la bouche, mise à feu par percussion.


Lieutenant Marot (chasseur à cheval)
armé de deux pistolets modèle 1833


 

 


Le pistolet revolver modèle 1858

C'est le premier revolver adopté par l'armée française. Il tire des cartouches metalliques à broches (la percussion s'effectue en haut de la cartouche). Barillet de six cartouches. Modèle à simple action (le chien est réarmé à la main avant chaque coup).



Lieutenant de la Garde Nationale, avec son Lefaucheux
Photo le Roch (Saumur)



 

 


Officier subalterne de la garde nationale
Equipé avec un pistoler Lefaucheurx
Photo Fragney (Besançon)



Commandant de bataillon de chasseurs
Photo Roth (Thionville)


Le revolver modèle 1873-1874

En 1873, l'armée française reçoit un révolver à système de percussion centrale, à barillet de 6 cartouches. Il existe un modèle troupe qui équipe les sous officiers de la cavalerie, de l'artillerie et du train, ainsi que les hommes de troupes à pied non armés du fusil. Le modèle d'officier, introduit en 1874 et plus léger et en acier bronzé.


Le revolver modèle 1892

Amélioration du précédent par réduction du calibre (8mm contre 11mm) offrant un tir de plus longue portée et d'un extracteur automatique permettant l'extracton de toutes les douilles en une seule fois. Arme reglementaire pour tous les officiers de l'armée.

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