Etienne Toussaint Napoléon BECAT, né le 5/11/35 à Toulouse
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ESM en 1853 (42e sur 286). Sous lieutenant au 61 RI en 1855.
Ecole d’EM en 1856 (22e sur 42). Sorti Lieutenant en 1858, effectue divers stages en régiments en Algérie du 28/4/59 au 30/12/59. Nombreux travaux topographiques 1861.
Nommé Capitaine, à l’EM du 2eme CA.
Réalise en 1866 des travaux topographiques en vue d’établir la carte de France.
En Algérie du 10/4/67 au 1/12/69.
Durant la guerre de 70, il est aide de
camp du Général de Castagny et est cité pour sa belle conduite lors de la
bataille de Borny (chevalier de la Légion d'Honneur), prisonnier de guerre à
Metz. A l’EM du ministère de la Guerre (2eme bureau) en 1871, puis en 1873, aide
de camp du Gl de Dargentolles (inspecteur général de la gendarmerie). EM de la
16eme Division, puis de la 36e, puis du 16e CA (1874-1878).
Chef d’escadron en 1878, passé dans l’infanterie à la suppression du corps d’EM. Passe au 115 RI en 1882, il sert au 14e corps d'armée entre 1884 et 1887.
Lieutenant Colonel le 29/12/1887, au 80 RI, il est affecté au service géographique de l’armée en mars 1888, où il réalise de nombreux travaux topographique. Il est nommé en 1889 commissaire du gouvernement pour la rectification des frontières franco-suisse. Réalise en décembre 1889 une reconnaissance menée dans la zone frontière des grandes Alpes, afin de réaliser une modification de frontière. Au cours de l’inspection est atteint de congélation des pieds. Off LH en 1889.
Nommé Colonel en 1891 et déplacé au 90 RI par son responsable qui ne veut plus de lui. Parait à peine au régiment et est mis en congé pour infirmité en 1891. Lors de l’inspection de 1892, est noté comme « Ni sa santé, ni ses goûts ne permettent de lui confier une troupe et d’autre part, le service géographique ne veut plus l’employer ». Noté comme « faconde méridionale, tend à surestimer son travail au détriment de celui des autres. Doit être surveillé de près, mais excellent topographe et coup d’oeil très sur. » Lors du décret le mettant à la retraite, il adresse une longue lettre au ministre pour se plaindre de sa situation et alerter le ministère de la situation « très grave » de la cartographie de la France. Il n’en sera pas donné de suite.
Décédé le 16/3/1910.