Fils d'un officier de gendarmerie, ancien élève de la Flêche et de l'école de Saint Cyr, Déaddé est nommé Sous Lieutenant le 28/5/1848 et rejoint l'école d'état major.

Le 1/1/1851, il est nommé Lieutenant et effectue ses stages successifs au 16e RI, 66e RI et au 2e régiment de Spahis (entre 1852 et 1854).

Capitainele 26/1/1854 il sert à l'état major de la 3e division militaire, puis en mai 1855, il rejoint la Crimée, affecté à l'état major de la division de la Garde Impériale. Lors du sanglant assaut sur Malakoff le 8/9/1855, il est blessé d'une contusion legère à la poitrine, et recoit la croix de la Légion d'Honneur. Il est alors nommé aide de camp du général de Wimpfenn. Durant la campagne d'Italie, il assite de Wimpfenn, alors commandant d'une brigade de la Garde Impériale et se distingue à la bataille de Magenta, où il est à nouveau décoré, cette fois de la croix d'officier de la Légion d'Honneur.

Promu Chef d'escadron le 21/12/1866, il sert en Algérie et participe à l'expédition de l'Oued Guir en mars 1870. Au déclanchement de la guerre de 1870, Déaddé est nommé à la tête de l'état major de la 2e division du 12e corps d'armée et participe aux batailles de Mouzon et de Sedan où il est fait prisonnier.

Revenu en France, il sert en état major avant sa nomination comme Lieutenant Colonel le 12/11/1874. Il sert alors comme sous chef d'état major du 17e corps d'armée.

Déaddé est nommé Colonel le 15/11/1879 , il commande successivement les 118e et 64e régiments d'infanterie. Il est fait commandeur de la légion d'Honneur en 1884.

Général de brigade le 11/1/1887, il commande la 67e brigade d'infanterie, jusqu'à sa mise au cadre de reserve en 1890 et sa promotion comme Grand Officier de la Légion d'Honneur.

Il est mort le 6/11/1917.

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