Maurice RAVEL de MALVAL, né le 9/4/49 à Paris

 
Photo Blain (Valence)

 

Nommé soldat au 49 RI en décembre 1869, il effectue la guerre de 1870 dans ce régiment où il est caporal depuis juillet. En octobre il passe au 84 RI et y est nommé sergent. Capturé à Metz, il s'échappe de captivité en janvier 1871.

A la fin de la guerre, il integre l'ESM d'où il sort 12e sur 159

Sous lieutenant en 1873 au 110 RI. Il fait l'école d'EM en 1874 (17e sur 25).

Lieutenant en 1876, il effectue des stages divers, tout d'abord au 18e chasseur (1876), au 22 RI (1878) et au 36e RA (1880). En 1880, il passe dans l'arme de l'infanterie.

Capitaine en 1880. au 89 RI. EN 1882 il est affecté à l'EM de la 10e DI. En 1883 il est nommé adjudant major au 89 RI. Puis en novembre 1884 il retourne dans un EM, celui de la 15e DI. A ce poste il est officicer d'ordonnance du général commandant la Place de langres, puis à l'EM de la Place (1890-1895)

Chef de bataillon en 1895 au 75 RI. Ses notes sont médiocres "Officier supérieur servant assez bien, mais d'un caractère parfois difficile, d'un esprit de discipline que le chef est obligé de surveiller de près, d'un jugement qui n'est pas toujours droit" et il ne sera jamais nommé au grade supérieur.

Retraité sur sa démande en avril 1904, il est affecté à la territoriale (chef d'EM de la Place d'Albertville) entre 1904 et 1909, date à laquelle il est radié pour son inefficacité.

Durant la Grande Guerre (janvier 15 - avril 17) il prend du service comme volontaire à la commission de la censure de la Presse à Marseilles, puis à Nice et enfin comme chargé du règlement des questions de police militaire de Marseille. A ce poste il encadre 20 gendarmes chargés de la surveillance des suspects (Allemands naturalisés Français), la recherche des déserteurs et espions et la surveillance des ports. Il est radié du service en 1917, mesure qu'il contestera dans de nombreuses lettres assez virulentes adressées au ministre. 

 

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