Jean Baptiste FOURNIER, né le 27/3/1811 à Forbach
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Nommé Lieutenant en 1835, il
part deux années en Algérie (1835-1837), assite à l'affaire de la Macta, à
l'affaire de la Tafna et aux deux expéditions de Tlemcen sous
Bugeaud.
Il est nommé
Capitaine en
1838. Il effectue alors une reconnaissance
militaire des Vosges, puis effectue le projet complet d'une enceine fortifiée
pour la place de Thann. Nommé ensuite adjoint au commandant de l'école
régimentaire du génie de Metz, il ecrit un ouvrage sur "la mise à feu
simultannée de plusieurs fourneaux de mines". Il est nommé chevalier de la
Légion d'Honneur en 1844.
Chef d’escadron en 1854,
il est nommé commandant l'école régimentaire du génie de Metz.
La guerre de
Crimée réclamant des officiers du génie, il y est est envoyé (11/7/1855 au
30/7/1856), participe au siège de Sébastopol et est grièvement blessé le
8/9/1855 devant Malakof d'un éclat d'obus aux reins qui fait craindre pour sa
vie. Il est nommé officier de la Légion d'Honneur.
A son retour en France, il
est appelé comme chef du génie à Paris et secrétaire de la comission militaire
des subsistances. Il revient ensuite à Metz comme chef du génie et construit des
silos à grains au fort de Belle-Croix. Il contribue aussi à la réparation des
fortifications, notamment la porte des Allemands et la tour des
pucelles.
En 1859, il
est nommé Lieutenant Colonel.
Nommé Colonel en 1863, il est
envoyé à la Rochelle comme chef des fortifications et y étudie les effets de
l'artillerie nouvelle contre les cuirassés et les casemates blindées. Le place
de commandant en second de l'école d'application du génie et de l'artillerie
étant devenue vacante, il y est appelé. Il est nommé commandeur de la Légion
d'Honneur en 1866.
Général Brigade en 1869,
Jean baptiste Fournier est le dernier
commandant de l'école d'application de Metz en 1870. Il est prisonnier de guerre
à la capitulation de Metz.
Après la guerre de 1870, il contribue à créer la
nouvelle école d'application à Fontainebleau, qu'il commande jusqu'en 1873, date
de son passage au cadre de réserve. Il est nommé Grand Officier de la Légion
d'Honneur en 1873.
Il meurt à Paris le 26/2/1895.