Les régiments d'infanterie (num 76 à 90) 

-

 Historique sous le IInd Empire et la République

 

Le 76e régiment d'infanterie est.


Le 77e régiment d'infanterie est.


Le 78e régiment d'infanterie est.


Le 79e régiment d'infanterie est héritier du 4e régiment léger. Créé en 1855, il participe à la campagne de Crimée (siège de Sébastopol) et en 1870 à la bataille de Sedan.

     

Louis Jean Baptiste Paulin Estelle

Né le 24/8/1815 à Aix. Estelle débute sa carrière au 4e régiment d'infanterie où il est nommé Sous Lieutenant le 2/1/1841, puis Lieutenant le 11/9/1844.

Fait Capitaine le 2/10/1848, rejoint quelques mois plus tard le 2e bataillon des tirailleurs indigènes d'Oran. Il a reçu la croix de la Légion d'Honneur le 23/8/1857 pour sa participation à la campagne de kabylie (24 ans de service effectif, 5 campagnes). 

En 1859 il fait la campagne d'Italie à la tête de la 1ere compagnie du 3e bataillon du régiment provisoire mis sur pied pour la campagne.  Lors de la bataille de Magenta, ce bataillon concourre puissamment à la prise  du cimetierre et de l'embarcadère de chemin de fer de Magenta, puis combat dans les rues du village. "Le capitaine Estelle est blessé dans ce dédale de rues étroites et barricadées" (Historique du 3e régiment de tirailleurs).
En aout 1860 il a l'occasion de s'illustrer durant la campagne de Kabylie orientale. Le 9/8/1860 il est à la tête d'un bataillon  ayant pour mission d'executer sur les Ard Teskif (fraction des Oulad-Aïdoun) un vigoureux coup de main secrètement et habilement préparé par le service des renseignements et les attaquer dans leurs retranchements. "Cette tribu s'était retiré au sein de leurs montagnes, dans des grottes profondes, inaccessibles, vrai repaire de brigands, dont la position était inconnue, dont l'existence même était incertaine. [...] Le bataillon attendit la nuit pour exécuter sa difficile opération. A 11h du soir il quitte les bords de l'Oued Achaïen et un peu avant le jour arriva devant la position de l'ennemi, c'est-à-dire tout près des fameuses grottes que des guides sûrs avaient fini par découvrir. Cette marche de nuit au milieu des rochers, des précipices et des difficultés de toutes sorte avait été un véritable tout de force et venait de se terminer de la façon la plus heureuse, sans aucun accident, et sans que les insurgés ne s'en fussent aperçu. L'attaque commença immédiatement. Quoique cernés, les Arb Teskif se défendirent vigoureusement et surent habilement tirer parti de tous les obstacles que le terrain opposait à nos soldats. Mais le capitaine Estelle, se mettant résolument à la tête de sa troupe, pênetra avec celle ci à l'intérieur des grottes, où se livra alors un combat acahrné, une impitoyable chasse à l'homme qui dura plusieurs heures, et ne prit fin qu'avec la mort ou la capture de tous les rebelles qui avaient cherché un refuge dans cette mystérieuse et terrible retraite. Dans cette lute sanglante, soutenue avec l'ardeur du désespoir par des gens qui, se voyant acculés dans un labyrinthe sans issue, savaient parfaitement qu'on serait sans pitié peur eux, les tirailleurs se montrèrent ce qu'ils avaient toujours été, d'admirables partisans, employant avec leurs adversaires ruse pour ruse, audace pour audace, agilité pour agilité. Aussi les pertes subies étaient elles relativement faibles en présence du résultat obtenu ; le bataillon ne comptait en effet qu'un homme tué, deux officiers et huit hommes blessés, dont le capitaine Estelle, qui n'avait cessé, dans la direction de cette opération, d'allier le courage et le sang froid les plus inébranlables à un coup d'oeil sûr et expérimenté." (Historique du 3e régiment de Tirailleurs) .  

Le 18/7/1862, il embarque pour le Mexique à la tête de la 1er compagnie du bataillon de guerre des tirailleurs mis sur pied pour la campagne.
Il se distingue lors de la bataille de San Lorenzo en mai 1863 en entrainant tout le bataillon par l'exemple de sa compagnie "Bouillants d'impatience, heureux de pouvoir enfin respirer la fumée ennivrante de la poudre, de se jeter dans le tourbillon effréné d'une lutte où leur arme favorite, la baïonnette, allait avoir la plus brillante part, les tirailleurs s'étauent élancés avec une irresistible ardeur. D'un bond héroïque ils se trouvèrent sur San Lorenzo. Le capitaine Estelle était en tête avec sa compagnie ; sous le feu le plus violent, il escalade les épaulements, franchit la première enceinte, déborda une partie des pièces ennemies et pénétra dans le village où tout le bataillon se trouva alors engagé dans de petits combats partiels, dans lequels l'ennemi opposa une vigoureuse resistance." Il est alors promu officier de la Légion d'Honneur ("capitaine d'une rare bravoure - a entrainé tout le bataillon par l'exemple de sa compagnie") et fait Chef de bataillon le 6/8/1863 au 79e régiment d'infanterie. Il rentre en France. 

Il ne figure plus dans l'annuaire de 1868 et est mort le 5/2/1871.

Photo Odinot (Nancy) 

Arthur François Edouard Dillon

Né le 12/12/1839 à Paris, c'est le fils d'un officier d'infanterie. Il est engagé volontaire le 5/5/1858 au 10e bataillon de chasseurs à pied et sert durant la campagne d'Italie comme caporal. Lors de la bataille de Solférino, il est blessé d'un coup de feu, "la balle, après avoir traversé le sternum de la 3e côte est sortie sous l'aisselle du côté gauche et a traversé la partie interne postérieure et supérieure du bras gauche". Dillon reçoit la médaille de la campagne d'Italie, et la médaille militaire (le 28/12/1859).
Fait sergent, il rejoint le 66e régiment d'infanterie en juillet 1860. Il sert en Algérie entre 1863 et 1866.

Il est promu Sous Lieutenant au régiment le 13/4/1867.

Lors de la guerre de 1870, Dillon ne part pas en campagne avec les bataillons de guerre de son régiment, mais prend le commandement le 5/8 d'un détachement de 250 hommes pour rejoindre son corps à Metz. Il est nommé Lieutenant le 9/8/1870.

Dillon fait partie des cadres du 66e RI envoyé contribuer à la formation du 26e régiment de marche à Lyon en septembre 1870. Dirigé sur Paris, ce régiment est engagé aux combats de Chatillon et au siège de Paris. Devenu 126e RI en novembre de la même année, le régiment achève le siège de Paris sous ce numéro et combat à Villiers (30/11), puis à Bry sur Marne (2/12) où il a 21 tués et 180 blessés. A la suite de cet engagement, Dillon y est promu Capitaine le 8/12/1870, adjudant major au régiment.
A la fin de la guerre, le régiment devient définitivement le 26e RI. Fait chevalier de la Légion d'Honneur le 7/2/1871, Dillon rejoint ensuite le 79e régiment d'infanterie, ce qui nous vaut ce beau portrait pris à Paris.

Nommé Chef de bataillon le 29/3/1881, il est successivement major du 27e RI (1881-1882), puis commande un bataillon au 69e RI, avant de prendre le commandement du 2e bataillon de chasseurs à pied le 1/8/1884. Il est fait officier de la Légion d'honneur le 4/5/1889.

Il est ensuite promu Lieutenant Colonel le .

Le 28/6/1895, il quitte le service actif et meurt quelque mois plus tard.

Photo Chambay (Paris)

   

 


Le 80e régiment d'infanterie est héritier du 5e régiment d'infanterie légère. Après avoir fait campagne en Crimée de 1854 à 1856 et engagé notamment lors de la prise de Sébastopol, il fait la guerre d'Italie  et en 1867 fait partie du corps d'occupation français dans les Etats du Pape. En 1870, il est engagé aux batailles de Borny, Rezonville et Saint Privat, puis lors du siège de Metz. Son 4e bataillon participe au siège de Verdun.
Envoyé en Algérie de 1871 à 1875, l'un de ses bataillons participe ensuite à la campagne de Tunisie en 1881.

   

Edouard Marie René Bellanger

Né le 26/3/1846 à Toulon, il fait l'école de Saint Cyr en 1864, dont il sort Sous Lieutenant (classé 164e sur 239) le 1/10/1866 au 80e régiment d'infanterie. Entre octobre en novembre 1867, il est au corps expéditionnaire de Rome et reçoit la croix de Mentana qu'il porte sur cette photographie prise quelques années plus tard.

Il est nommé Lieutenant le 24/6/1870. Durant la guerre de 70 , il est nommé officier d'ordonnance du général Sangle Ferrière, commandant une brigade du 3e corps de l'armée du Rhin. Il est fait prisonnier à la capitulation de Metz. Après la guerre, il suit son régiment en Algérie entre avril 1872 et mai 1875.

Promu Capitaine le 13/2/1873, il est adjudant major 5 ans plus tard. Il fait alors la campagne de Tunisie entre 1881 et 1883.

Nommé Chef de bataillon, il est major du 155e RI le 1/10/1887, puis en 1890 rejoint le 14e RI.

Il est ensuite promu Lieutenant Colonel le 9/10/1896, d'abord au 138e RI, puis de nouveau au 80e RI en mars 1897.

En janvier 1900, il passe au régiment de sapeurs pompiers dont il est promu Colonel le 18/2/1902. Il quitte le service actif le 26/3/1906, commandeur de la Légion d'Honneur. Il est mort en 1925.

Photo Eugène de Paris (Toulon)

 


Le 81e régiment d'infanterie est héritier du 6e régiment d'infanterie légère. Après avoir servi en Algérie entre 1841 et 1846 (prise de Mascara, bataille d'Isly...), il est en Crimée en 1855. De retour en Algérie, il fait la campagne du Maroc (1859) et de Kabylie (1860). De 1862 à 1869, il est envoyé au Mexique.
Durant la guerre de 70, il est à l'armée du Rhin et combat à Rezonville, Saint Privat et Noisseville.
Sous la troisième république, il est envoyé à deux reprises en Algérie, d'abord en 1871 dans la province d'Alger, puis de 1881 à 1888, pour participer à la campagne du sud orannais. 

Paul Brocard

Né le 26/3/1828 à Salins, c'est le fils de l'adjoint au maire de la commune. Saint Cyrien, il est nommé Sous Lieutenant du 50e régiment d'infanterie le 1/10/1850. Le régiment est engagé contre les émeutes de Paris en 1851, puis en Algérie entre 1852 et 1854.

Le 11/5/1854, le régiment rejoint la Crimée et Brocard est promu Lieutenant le 18 novembre. Le 26/5/1855 devant Sébastopol, il est blessé de deux coups de baïonnette à la face palmaire de la main gauche et à la partie supérieure du thorax. Le 29/5/1855, il est fait prisonnier dans la tranchée devant Sébastopol et est libéré le 12 aout suivant par échange de prisonniers. Le 22/8, il est blessé d'un éclat d'obus causant une large plaie contuse au genou droit.
En septembre 1855, Brocard rejoint le 80e régiment d'infanterie. Le jour de l'assaut de Malakov, il sert comme aide major des tranchées à l'état major du général de Cissey. Il quitte la Crimée en juin 1856.

Fait Capitaine le 27/12/1858, il participe à la campagne d'Italie et recoit la valeur militaire de Sardaigne. En janvier 1863, il est fait adjudant major au 80e RI. Il est envoyé deux mois en Italie en 1867 et en revient décoré de la croix de Mentana et chevalier de l'ordre de Pie.

Le 12/12/1868, il est promu Chef de bataillon au 4e régiment d'infanterie. Durant la guerre de 1870, le 4e RI est affecté au 6e corps du maréchal Canrobert. Lors de la bataille de Rezoville, le 4e de ligne marche sur la lisière du bois de Tronville ; "rien n'arrête son élan : il descend dans un ravin, remonte la pente opposée couronnée par l'ennemi, le bouscule et arrive à 150 metres des tirailleurs prussiens du 24e régiment posté à la lisière d'un bois et qui le fusillent à bout portant. Le colonel enlève son régiment au pas de charge et l'ennemi, refoulé pied à pied, abandonne définitivement à la nuit tombante les positions qu'il avait déjà reprises et perdues six fois dans la journée. (historique du 4e RI)" Brocard en commande le 3e bataillon et est nommé officier de la Légion d'Honneur pour son action de la journée (en date du 5/9/1870). Deux jours plus tard, le régiment est fortement engagé dans la défense du village de Saint Privat. Brocard rejoint le 3e régiment des voltigeurs de la Garde le 16/9/1870.

Fait Lieutenant Colonel le 9/8/1873 au 81e régiment d'infanterie, puis Colonel du 112e RI.

Il quitte le service en janvier 1879. Il est mort le 17/1/1880.

Photo Disdéri (Paris)

    


Le 82e régiment d'infanterie est l'héritier du 7e régiment d'infanterie légère, engagé en Algérie entre 1851 et 1854. Il fait la guerre en Crimée de 1854 à 1855 et se distingue à Inkermann et lors du siège de Sébastopol. Après avoir fait la campagne d'Italie, il retourne en Algérie entre 1864 et 1867. Durant la guerre de 70, le régiment est engagé à la bataille de Sedan.

  

Alexandre Escolle

Né le 31/1/1837 à Aups dans le Var, c'est un ancien élève de saint cyr (promotion du Prince Impérial 1855-1857)

Il est nommésous lieutenant le 1/10/1857 au 3e régiment des grenadiers de la Garde et fait la campagne d'Italie dans ses rangs. Il y est promu Lieutenant le 21/7/1863.

Capitaine le 11/3/1868, il passe au 82e régiment d'infanterie.

Durant la guerre de 1870, il participe à la bataille de Sedan et y est blessé. Il quitte l'armée peu après la guerre, il est décédé en 1900.

Photo Petit (Paris)


Le 83e régiment d'infanterie est.


Le 84e régiment d'infanterie est.


Le 85e régiment d'infanterie est l'héritier du 10e régiment d'infanterie légère qui a combattu en Algérie de 1832 à 1836. Créé en 1855, le 86e RI est engagé en Crimée lors du siège de Sébastopol, puis en Italie en 1859 (Magenta et Solférino). En 1870, il est à l'armée du Rhin et combat à Borny, Rezonville et Servigny.

Jean Morrin

Né le 21/9/1827 à Tilh (Landes). Il sert au 85e régiment d'infanterie comme sous officier et participe à la guerre de Crimée. Le 31/10/1855 il reçoit la médaille militaire après la prise de Malakoff où il a reçu trois blessures.

Le 5/7/1859, il est promu officier,Sous Lieutenant, porte drapeau de son régiment. Il reçoit la Légion d'Honneur en 1860.
Il est nommé Lieutenant en 1864.

En novembre 1871, il est nommé Capitaine du 50e régiment d'infanterie.

Photo Américaine (Rome)

    

      

     Adolphe Etienne Gounon.

 

Né le 20/1/1838 à Chalançon (Ardeche). Il est sorti de l'école de Saint Cyr dans la promotion du Mexique (1861-1863), puis est nommé Sous lieutenant au 85e RI le 1/10/1863. C'est dans ce grade qu'il fait la guerre de 70.

Lieutenant le 18/7/1871, il passe dans la Garde Républicaine et poursuit sa carrière militaire dans la gendarmerie.

Il décède en 1900 comme colonel de gendarmerie, chevalier de la Légion d'Honneur.

 

Photo Collet (Metz)


Le 86e régiment d'infanterie est.


Le 87e régiment d'infanterie est jusqu'en 1855 désigné comme 12e régiment léger. Il a servi en Algérie entre 1845 et 1851. Redénommé, 87e RI, il retourne en Algérie entre 1864 et 1866, puis sert au corps expéditionnaire de Rome en 1867 et 1868. Durant le guerre de 1870, il est rengagé lors du siège de Strasbourg.

Le dépot du 87e régiment d'infanterie (1865)

Durant son séjour de deux ans en Algérie, le dépôt du régiment est basé à Saint Maixent. Il est commandé par le major Martial Sévère de Brettes.

Né le 8/7/1814, à Saint Lucie dans les Antilles, d'une famille noble émigrée durant la Révolution, de Brettes est Saint Cyrien de la promotion de 1835.
Il a servi au 1er bataillon de chasseurs à pied avec qui il a fait campagne à Rome (1849-1850 - il a d'ailleurs été représenté par l'illustrateur Raffet dans sa série consacrée au siège), en Algérie (1851-1854) et en Crimée où un eclat d'obus lui a brisé le genou lors de la prise de la position du Télégraphe à la bataille de l'Alma.
Il est Chef de bataillon depuis le 10/9/1854 au 87e RI.
Retraité prématurément en 1867 à cause de sa blessure, il reprend du service en 1870 comme major du 14e RI.
Il est mort en 1905, chevalier de l'ordre pontifical de Pie, titulaire du Medjidié et Officier de la Légion d'Honneur.

Photo Lombard (St Maixent)

  


Le 88e régiment d'infanterie .

 

 

L'état major du 88e régiment d'infanterie vers 1863

De gauche à droite,

Assis : Comdt du Platel du Plateau, Major Bourlet, Cmdt de Collasseau.
Debout : Med Boland, Col Sanglé Ferrière, Lt Lebreton, LtCol Ganzin, Cmdt Sidari.

Parmi ces hommes, deux avaient déjà servi au 88e RI lors de la campagne d'Italie : le Colonel Sanglé Ferrières et le commandant Sidari (voir ci dessous).

 

 

Alexandre Charles Théodore Sidari

Né le 5/2/1812 à Corfou. Il rejoint l'armée comme sergent au 12e régiment d'infanterie, le 19/5/1831, par récompense nationale. Il en devient Sous Lieutenant le 28/1/1836, puis Lieutenant 4 ans plus tard, puis Capitaine en 1845. Il sert en Algérie de 1846 à 1848. Revenu en metropole, il rejoint le 22e régiment d'infanterie et en dévient l'adjudant major. Il est fait chevalier de la légion d'Honneur le 13/8/1857.

Il est fait Chef de bataillon du 88e régiment d'infanterie le 14/3/1859 et y fait la campagne d'Italie où il est décoré de la médaille de Sardaigne. Il reçoit la croix d'officier de la légion d'Honneur le 16/10/1863.

Il est mort en février 1865.

Photo Baudy (Bordeaux)

Photo Baudy (Bordeaux)

Photo Franck (Paris)

 


Le 89e régiment d'infanterie est.


Le 90e régiment d'infanterie est héritier du 15e léger qui s'est illustré en Algérie entre 1839 et 1846. Renommé 90e régiment d'infanterie en 1855, il est en Algérie entre 1856 et 1859 pour l'expédition de Kabylie. En Italie en 1859, il perd son colonel lors de la bataille de Magenta.
En 1870, il combat à Borny et Saint Privat.

François Mignard

Fils d'un tonnelier, françois Mignard est né le 8/10/1835 à Nevers.

Il s'engage comme soldat au 80e RI le 8/4/1854. Il rejoint la crimée en juin 1854 et est blessé devant Sébastopol d'un eclat de bombe le 22/10/1854. Un nouvelle fois blessé le 1/2/1855, il est fait caporal quelques jours plus tard.. Revenu en France en mars 1855, il est fait sergent en 1857 et reçoit la médaille militaire en 1858. Promu sergent major en 1859, il fait la campagne d'Italie.

Ses beaux services de guerre lui valent le grade de Sous Lieutenant le 13/4/1867. Durant la guerre de 1870, il est fait Lieutenant le 9/8/1870 et il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur en 1870.

Après la guerre, il est fait Capitaine le 21/7/1873 au 21e BCP, puis il passe au 90e régiment d'infanterie, régiment dans lequel il finit sa carrière active vers 1885.

Il est mort le 5/2/1913.

Photo Maujean et Leopold Dubois

  


Retour