Les régiments d'infanterie (num 122 à 144) 

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 Historique sous le IInd Empire et la République

 

Le 124e régiment d'infanterie est constitué le 4/4/1872.

   

Philippe Ledemé

Né à Domfront le 11/5/1831, ce Saint Cyrien de la promotion de Kabylie (1850-1852) est nommé sous lieutenant au 20e régiment d'infanterie légère (devenu le 95e régiment d'infanterie en 1855) le 1/10/1852.

Envoyé en Crimée, il y est nommé Lieutenant le 29/6/1855 après la bataille de Tratkir

Capitaine le 27/12/1861, il fait la campagne du Mexique entre 1862 et 1867. En 1868, il passe au 2e régiment de voltigeurs de la Garde Impériale et est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

Chef de bataillon le 29/8/1870 au 9e régiment d'infanterie, il est fait prisonnier à Metz.

Il finit sa carrière comme Lieutenant Colonel du 124e régiment d'infanterie, retraité en 1880 pour des raisons de santé.

Il est mort le 17/6/1899 à Paris.

Photo Mulnier (Paris)


Le 126e régiment d'infanterie est brièvement crée le 1/11/1870 avec le 26e régiment de marche et combat lors du siège de Paris. Il est recrée en 1872 et envoie deux bataillons en Algérie, entre 1881 et 1888. En 1899, il envoie de nouveau un bataillon en Algérie.

Saturnin Jean Pierre Casteran

Né le 10/2/1830 à St Arroman (Htes Pyrennées)

Lieutenant le 14/8/1854 au 2e régiment d'infanterie. Il fait la campagne d'Italie comme lieutenant de la compagnie des voltigeurs du 1er bataillon et est très sérieusement engagé lors de la bataille de Solférino. 

Capitaine le 5/7/1859. Muté au 2e régiment de tirailleurs algériens, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 27/6/1868. En 1870, il commande le 3e bataillon du régiment lors de la bataille de Woerth.

Après la guerre, il retourne au Tirailleurs Algériens jusqu'à sa nomination comme chef de bataillon le 15/2/1875 au 126e régiment d'infanterie, position dans laquelle il prend sa retraite.

Il meurt le 7/3/1880.

Photo Provost (Toulouse)

    

    


 Le 127e régiment d'infanterie est créé le 24/10/1873 à Douai. Un de ses bataillon est envoyé en Tunisie en 1881.

   

 

Léopold Rébora

Né le 14/6/1843 à Paris, il s'engage le 9/7/1860 au 22e régiment de ligne. Sergent en avril 1862, il est nommé sergent major en 1863, puis après son rengagement, adjudant le 21/12/1866.

Le 11/3/1868, il est nommé Sous lieutenant au 76e régiment d'infanterie, puis Lieutenant le 16/8/1870. Le 3/9/1870 il passe au 22e régiment de marche qui devient en novembre, le 122e régiment, dont il devient officier d'habillement. Il participe alors au siège de paris, puis aux opérations contre la Commune.

Le 16/8/1871, il est promu Capitaine au 110e RI. A la création du 127e RI en octobre 1873, il fait partie des compagnies détachées pour former le nouveau régiment. Promu capitaine adjudant major en septembre 1875, il fait partie du bataillon envoyé en Tunisie. Débarque à la Goulette le 14/9/1881. Il est employé à la surveillance de la voie ferrée liant Tunis à Ghardimaou et escorte les trains.  En septembre 1882, il garnisonne à Chaouach et fait les colonnes de Tabarka en novembre. Il rentre en France en janvier 1883. Il est fait chevalier d'Académie en janvier 1885 et chevalier de la Légion d'Honneur le 7/7/1885 et reçoit la médaille coloniale ainsi que le Nicham iftikar.

Chef de bataillon le 28/10/1885 au 106e régiment d'infanterie

Promu Lieutenant Colonel le 4/5/1894 au 76e RI.

Il est Colonel le 11/11/1898 et prend la tête du 95e régiment d'infanterie et reçoit la croix d'officier de la Légion d'Honneur le 11/7/1900.

Il est promu Général de brigade le 28/5/1902 et mis à la tête de la 4e brigade d'infanterie. Commandeur de la Légion d'Honneur le 29/4/1904, il est nommé chevalier de l'ordre de Ste Anne de Russie.

Au cadre de réserve en 1905, il est mort le 10/7/1913.

Photo Delsart (Anzin)


Le 133e régiment d'infanterie est crée en 1873.

       

Célestin Etienne Vessière

Né le 26/12/1839 à Denoeuvre (Meurthe et Moselle)

Ancien sous officier au 2e régiment d'infanterie, il est nommé Sous lieutenant le 15/10/1869, peu avant la guerre de 70 qu'il fait comme officier de le 6em compagnie du 1er bataillon. Le 6/8/1870, le régiment est activement engagé lors de la bataille de Forbach en défendant l'éperon de Spickeren et perd 24 officiers (dont 5 tués) et 357 hommes (dont 109 tués). Vessière est blessé durant l'engagement et cité à l'ordre de l'armée.

Après la guerre, il est promu Capitaine le 16/9/1871 et passe au 41e régiment d'infanterie.

Il rejoint rapidement le 2em régiment de Zouaves et participe comme commandant du 4e bataillon à une colonne sur El Aricha lors des opérations en 1881. Le 6 janvier 1885, le 3e bataillon du 2e régiment de zouaves embarque pour le Tonkin. Vessière en commande la 4em compagnie et participe aux opérations de pacification et à la lutte contre les pirates dans la région de Quang Khé. Il revient d'extrème orient décoré de la croix d'officier de la Légion d'Honneur, de la médaille du Tonkin et de l'ordre du dragon du Cambodge. Il est aussi promu  chef de bataillon le 8/7/1886.

Il est pris en photo vers 1888, peu avant sa retraite alors qu'il sert au 133em régiment d'infanterie à Belley.

 

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 Le 141e régiment d'infanterie est crée en 1873, par le prélèvement de 3 compagnies sur chacun des 3e, 40e, 55e, 58e, 61e, 111e et 112e régiments d'infanterie. En 1881, il envoie 2 bataillons pour l'expédition de Tunisie.

Eugène Isidore Pinet

Né le 2/11/1841 à Nyons (Drôme). Il s'engage le 8/11/1858 au régiment étranger. Soldat, puis sous officier, il fait la campagne d'Italie, puis part au Mexique où il est nommé Sous Lieutenant le 5/4/1865.

En Algérie à la déclaration de guerre en 1870, il est promu Lieutenant le 9/8/1870 et envoyé en septembre en France pour combattre à l'armée de la Loire.

Capitaine le 13/5/1873 au 50e régiment d'infanterie, il y passe adjudant major et y reçoit la croix de chevalier de la Légion d'Honneur.

Nommé chef de bataillon le 25/2/1887, il est major du 141e régiment d'infanterie, puis prend le commandement d'un des bataillons et y reçoit la croix d'officer de la Légion d'Honneur.

Il est promu Lieutenant Colonel le 11/10/1894, au 55e régiment d'infanterie.

Il est retraité en 1899 et nommé chef de corps du 99e régiment d'infanterie territoriale.

Phot Fabre (Marseille)

    



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