Marie Auguste Roland Levassor Sorval
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Né le 23/3/1808 au Moule en Guadeloupe, c'est un ancien de l'école de Saint Cyr. Il est promu Sous Lieutenant le 1/10/1828 au 47e régiment d'infanterie, puis Lieutenent le 20/6/1832 au 26e RI. Passé au 47e régiment, il sert en Algérie entre 1836 et 1839.
Promu Capitaine il rejoint le 4e bataillon de chasseurs en 1840, puis le 10e BCP un an plus tard. Retourné en Algérie entre 1841 et 1846, il s'y distingue à plusieurs reprises, notamment à la bataille d'Isly (14/8/1844), où il est promu chevalier de la légion d'Honneur, puis en octobre 1845 lors du combet d'Aïn Kébira..
Le 22/4/1847, il est fait chef de bataillon au 64e RI, puis revient en Algérie, cette fois à la tête du 5e bataillon de chasseurs.. Il est encore cité en janvier 1850 pour "la vigoureuse intelligence déployée à la prise de vive force de Karaf, le 5 janvier" et est promu officier de la légion d'Honneur. Il est employé lors de la repression des mouvements contre le coup d'Etat de 1851 et est blessé d'un coup de feu à la jambe droite le 5/12/1851 à Paris, lors de la prise d'une barricade porte Saint Martin.
Nommé Lieutenant Colonel le 24/12/1851 au 15e RI, puis Colonel du 3e léger le 1/5/1854, devenu le 78e RI. Il est commandeur de la Légion d'Honneur en aout 1858.
Fait Général de brigade le 26/5/1859, il sert lors de la campagne d'Italie, et prend ensuite le commandement de la subdivision de Montpellier.
Il est nommé Général de Division en
février 1869. Lors de la guerre de 1870, il command ele 4e DI du corps du
Maréchal Canrobert, mais l'âge ne semble pas l'avoir favorisé : "C'est un
père de famille modèle dont toutes les pensées se reportent sur sa femme aveugle
et ses deux grandes filles qu'il adore : il redoute avant tout qu'elles soient
privées de lui. [...] Il a conserv ses manières affables et ses traits sont
distingués, quoiqu'il se soit un peu alourdi. Il a de la difficulté à monter à
cheval et se sfacultés intellectuelles ont baissé : il est incapable d'une
initiative quelconque. Sous le feu, il restera immobile, sans jamais donner un
ordre, comme s'il était là en simple spectateur, son chef d'état major dirigeant
la division à sa place." (Germain Bapst). Il a cependant un chel tué sous
lui à saint privét.
Prisonnier à la capitulkation de Matz, il reprend un
commandement contre la Commune et est fait Gand officier de la légion
d'Honneur en juin 1871.
Inspecteur en 1872, il est placé en resreve en 1873
et meurt le 24/11/1885.