Après de solides études au lycée de Metz, il entre à Saint Cyr en 1846.

 

Il est nommé sous lieutenant du 59e RI en 1848.

 

Il y est nommé lieutenant en décembre 1851, puis en  décembre 1853, il passe au 6e bataillon de chasseurs à pied. Envoyé en Crimée, il est blessé devant Sébastopol en décembre 1854 d'un coup de feu à l'avant bras gauche. Il reçoit la médaille de Crimée.

 

Nommé capitaine le 1/8/1855 au 3e bataillon de chasseurs, il passe au 9e bataillons quelques mois plus tards. Il est nommé chevalier de la légion d'honneur en juin 1856.

 

Il est nommé major du 39e RI en décembre 1866. En 1870, il reste au dépôt de son régiment lorsque celui ci est envoyé aux armée. Après le désastre des premières opérations, les officiers supérieurs restés au dépôt servent à former les régiments de marche qui vont combattre dans les armées de la Répoublique.

 

Le 28/9/1870, il est mis à la tête du 34e régiment de marche comme lieutenant colonel et participe activement à la campagne de l'armée de la Loire entre octobre 1870 et janvier 1871 et livre à l'ennemi le 11/10/1870 le sanglant combat d'Ormes.

Mesny combat encore  à Coulmier (9/11/1870) et prend une part notable à la défense d'Orléans en décembre, notamment devant Artenay le 2/12/1870 où il inflige des pertes importantes au 83e régiment d'infanterie allemande.

 

Après la retraite d'Orléans, il est nommé colonel (3/1/1871) du 39e de ligne et envoyé à l'armée de l'est où il combat à Arcey, à Montbelliard et fait la dure retraite, interrompue pas de sanglants combats d'arrière garde comme à Vorges les 25 et 26 janvier, où son régiment perd 230 hommes. Son régiment s'illustrera comme étant, la guerre finie, le seul a être encore en France. C'est après cette lutte héroïque, mais vaine, qu'il se fait photographier équipé d'une superbe fourrure, bien typique des ces combats de l'hiver 1870.

Affecté à l'armée de Versailles, il s'illustre une nouvelle fois durant les opérations contre la Commune de Paris et est nommé officier de la légion d'honneur le 26/4/1871.

Après la guerre, il commande successivement le 47e RI (juillet 1871) et le 51e RI (juin 1879).

 

Nommé général de brigade le 11/11/1880, il prend le commandement de la brigade d'infanterie de Vannes (43e brigade), puis la 65e brigade d'infanterie en octobre 1882. Il est mis en disponibilité sur sa demande en novembre 1883 et part à la retraite le 31/7/1884..