L'Etat Major du fort de Montrouge en 1870

Cpt Vx Amet, commandant supérieurLt Vx Santelli, 4e cieLt Vx Testard, 6e cieMedecin RitCoulazeauLt Vx de Courtheille, 8e cieLt Vx de Banières, 1er cieLt Col Levy, génieMédecin LoroLt Vx Gigou, 7e ciePorte, commandant de PlaceLt Vx Bellanger, 2e cieCpt Estelle, génieLt Vx Viarin, 7e cieMedecin major BonnetGontier, directeur du parcLt Laurent, génieLt Robert, génie

Photographie Franck
Pointez sur la photo pour identifier les officiers.

Durant le siège de Paris, le commandant Amet reçut le commandement du Fort de Montrouge. Il avait comme adjoint le lieutenant colonel Levy du génie, avec 73 sapeurs, le capitaine Gonthier de l'artillerie de terre, avec 14 artilleurs et le capitaine Renard de l'artillerie de marine, avec 24 canonniers.

En même temps la garnison comprenait :
- une compagnie du 2e régiment d'infanterie de marine de 198 hommes,
- le 12e bataillon de marins venant de Toulon et comptant 1014 hommes sous les ordres du capitaine de frégate d'André et des lieutenants de vaisseaux Sales de Banières, Bellanger, le Frapper, Santelli, Desportes, Pelletier, Vidal, de Courthilles et Carvès,
- 3 compagnies du 2e bataillion de marins fusilliers, d'un effectif total de 351 hommes placés sous les ordres du capitaine de frégate Desprez et des lieutenants de vaisseau Ravel, Rendu et Roustan.

L'armement se composait des 56 bouches à feu, dont 26 canons rayés, 5 canons lisses, 6 canons obusiers, 9 obusiers et 10 mortiers.

Pendant la seconde partie du siège, le feu dirigé par l'ennemi sur le fort de Montrouge fût extremement violent et dura continuellement pendant 25 jours. Les pertes furent sensibles ; un quart de l'effectif des sous officiers et soldats fut atteint et l'état major perdit le lieutenant de vaisseau Saisset, tué par un obus dans la soirée du 16 janvier. MM Kiésel, Vidal, capitaines de frégate, Carvès, Santelli, Dorlodot-Dessarts, Bellanger, Brousset, lieutenants de vaisseau, furent blessés. Le capitaine de frégate de Larret-Lamalignie se suicida en apprenant la capitulation de Paris.

Lorsque l'armistice fut signée, le commandant Amet reçut une lettre d'éloges du ministre de la marine et fut nommé commandeur de la légion d'honneur. 

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