Gustave Léon NIOX, né le 2/8/1840 à Provins

Photo Prevot (Mexico)
Photo Walery (Paris)

 
Fils d'un officier, lieutenant colonel de cavalerie, mort en Crimée (au 6e dragons).

Il obtient un bourse pour l'école du Prytannée puis pour l'ESM en 1856, d'où il sort 6e sur 298. Il est nommé Sous lieutenant au 10e RI.

Suit les cours de l'école d'état major d'où il sort 2e sur 19. Nommé Lieutenant en 1861. Effectue des stages au 66e RI (1861) aux zouaves de la Garde (1863) et au 2e chasseurs d'Afrique (1863) avec lequel il part au Mexique en mars 1863.

Capitaine en second en septembre 1863, il est nommé au service topographique du corps expéditionnaire et se distingue au siège d'Oajaca (Chev LH 3/65, officier de l'ordre de la Guadalupe). De retour en France en mai 1865, il rejoint en septembre la section historique de l'Etat Major où il travaille sur l'histoire de la campagne, qu'il publiera en 1873.
En juillet 1870, il est nommé à l'EM de la 4e DI du 6e CA de l'armée du Rhin. Il assiste aux batailles du 16 et 18 aout, puis il est fait prisonnier à la capitulation de Metz. Interné à Brème, il revient en France en mars 1871.
En avril 1871, il est nommé à l'EM de la 14e division militaire. A partir de cette date, il commence à être atteint de surdité, réguilièrement indiquée dans ses notaions, qui lui interdisent progressivement tout commandement de troupes. En juillet il rejoint l'Etat Major des Armées (2e et 5e bureau). Capitaine en premier en aout 1871, il est nommé en janvier 1875 à l'EM du 18e CA.

En mars 1875, il est nommé professeur de géographie physique et de statistiques à l'école d'Etat Major. Il va rester à ce poste jusqu'en 1893, obtenant successivement les grades de Chef d'escadrons (1879),  Lieutenant Colonel (1884) et  Colonel (1888). Off LH (1882), Officier d'académie, Officier de l'instruction publique. Très bien noté, il devient une référence européenne de la géographie militaire, rédigeant de nombreux ouvrages, formant une génération d'officiers d'Etat Major, intervenant coimme professeur à l'école libre des sciences politiques et en effectuant de très nombreux voyages d'études (en 1880 il va à Samarkande pour l'inauguration du chemin de fer de l'Asie centrale).
En juin 1895, il obtient après beaucoup d'insistance, un poste actif à la tête de la 15e brigade.

Général de brigade en 7/93, il est noté comme suppléant sa surdité par un très bon coup d'oeil militaire. Néanmoins, sa surdité s'aggravant, il doit quitter le commandement de la brigade en 5/1896 pour devenir Inspecteur de la télégraphie militaire, membre du Comité d'Etat Majro et de la Commission des travaux publics. Comm LH (1898)

Général de division en 10/99, il prend la tête de la 7e DI, commandement qu'il accompagne d'une place aux comités techniques d'Etat Major, d'artillerie et du génie. En novembre 1901, il est nommé commandant supérieur du camp retranché de Paris, commandant la Place. GO LH 1903. GO de l'Ordre du Cambodge (1902).

Il passe au cadre de reserve en 1905 et est nommé directeur du Musée de l'Armée. Maintenu à ce poste durant le guerre de 14, il est nommé directeur honoraire du musée en 1919, commandant les Invalides.

Il décède en 1921.

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