Jean baptiste PERRIN, né le 20/8/25 en Dordogne

 

 

Engagé volontaire dans l’artillerie en 1843 (canonnier au 3e RA). Brigadier en 1844, Mal des Logis en 1845, Mal des Logis chef en 1847.

Passe sous lieutenant au 12e RA en 1848, Lieutenant en 1850. En Afrique (1849-1851, puis de 1853 à 1854). Transféré au 4e régiment à pied (1854). En Orient de 1855 à 1856 (médaille de Crimée).

Capitaine en 1855, au 5e à pied. A disposition du général commandant l’armée d’Orient. Retourne en Afrique de 1858 à 1861 (adjoint à la direction d’Oran), puis de 1865 à 1867. Chevalier LH en 1859.

Opérations contre l’Allemagne : Commande la 2e batterie à cheval du 20e RA. Bataille de Reichoffen, reste seul en batterie avec sa section tirant à mitraille sur les colonnes prussiennes arrivées à 50 pas. Ne se retire qu’après en avoir reçu l’ordre formel du Lieutenant Colonel. Officier LH. Blessé par balle à la hanche droite à Sedan (1/9/70). Enterre ses 6 pièces avant la capitulation. Echappé le 7/9, reçoit une commission pour défendre les Vosges (nommé chef d’escadron). Combat de la Burgance (6/10/70), nommé colonel auxiliaire, commandant la 1ere brigade du Corps de Cambriels. Prend successivement le commandement de la colonne mobile des Vosges, puis la 1bde/2D°/1CA. Combat sur l’Oignon (22/10). Nommé Lieutenant Colonel en décembre 1870. Bataille de Villerexel (9/1/71), combat de Pontarlier. Rédige un rapport très détaillé sur son activité durant la guerre, mais le général de Division de la commission note : « Plusieurs militaires très honorables mettent en doute l’authenticité des services que s’attribue Perrin et pensent, en ce qui concerne la campagne des Vosges, qu’il n’est qu’un intrigant. Le grade de Lieutenant Colonel qu’il a reçu est illégal. » Remis chef d’escadron en 1871.

Lieutenant Colonel en 1875. Commande l’artillerie de l’arrondissement de Salins (1875), puis passe au 35e RA (1877) et au 25e RA (1877).

Colonel en 1880. Directeur de l’artillerie à Grenoble. Noté en 1884 : Energique et d’une activité qui ne se dément jamais, connaît parfaitement la frontière des Alpes. A parfaitement organisé le service, mais a malheureusement un caractère emporté et difficile avec ses chefs et ses inférieurs. Il faut l’accepter avec ses défauts et tenir compte des qualités sérieuses qui le distinguent. »

Commandeur LH en 1884. Passe en réserve en 1885.

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