Michel Louis Adolphe AVON, né le 15/2/1841 à Mulhouse
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ESM en 1858, sorti 14e sur 248, il est nommé sous lieutenant au 80e RI.
Suit les cours de l'école d'état major d'où il sort 3e sur 23. Nommé lieutenant en 1863. Effectue des stages au 3e cuirassiers (1863) aux lanciers de la Garde (1864) et au 37e RI (1865). Part en Algérie de fevrier 1865 à janvier 1867, date à laquelle il retourne en France pour son stage au 10e RA.
Capitaine en second en mars 1867 à
l'état major de la 9e division militaire. En janvier 1869 il est mis à la
disposition du gouverneur général de l'Algérie et travaille à l'EM de la
division d'Oran.
En juillet 1870, il est en congé de convalescence à Paris
quand la guerre eclate. Il est nommé à l'EM de la 2e DI du 6e CA de l'armée du
Rhin. Le 16/8, il a un cheval tué et est légèrement blessé d'un eclat
d'obus à la main lors de la bataille de Rezonville (chev LH). Il est fait
prisonnier à la capitulation de Metz. Il s'en évade et rejoint Langres où il est
nommé chef d'état major de la place.
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En janvier 1871, il est affecté au 25e CA (général Pourcet). Avec ce corps, il
est cité pour sa conduite au combat de Blois, puis il suit cet officier à
Toulouse pour réprimer l'insurrection et participe aux assauts contre les
barricades.
En avril 1871, il est nommé à l'EM de la division d'Alger et en
aout, alors qu'il est capitaine en second, il est chef d'EM de la colonne de
Miliana (juillet à septembre) avec laquelle il se distingue les 3, 4 et 5 aout
aux combats contre les Béni Menasser.
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En Mai 1872 il retourne en France pour être nommé substitut du
général Poucet au procès du Maréchal Bazaine. A l'issue de cette affaire (12/73)
il rejoint le 2nd et 3e bureau de l'état major de l'armée.
En juillet 1878 il
rejoint l'EM de la 13e DI.
Nommé chef d'escadron à ce poste en
4/79, il en devient le chef d'EM à cette date. Il y est remarqué par le général
Davoust. En 1880, il passe
dans l'artillerie au 7e RA. Durant l'année 1882 il est affecté à l'EM
particulier du ministre de la Guerre (général Billot). Off LH.
En novembre
1883, il rejoint l'EM du 3e CA.
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Lieutenant Colonel en juillet 1886, il retourne au 7e RA.
Colonel en juillet 1890, il est nommé sous chef de l'EM du 2e CA, puis un mois plus tard au même poste au Gouvernement Militaire de Paris. En fevrier 1894, il est nommé chef de corps du 22e RA.
Général de brigade en 3/95, il est d'abord nommé adjoint au Gouverneur de Lille, puis prend le commandement de la première brigade d'infanterie. En 1900, tous en conservant ce poste, il est nommé au Comité technique d'Etat major et à la commission militaire des chemins de fer. Il se distingue en 1902 dans les opérations menées contre les grévistes du bassin houiller.
Il passe au cadre de reserve en 1903 à la tête de la 101e brigade de reserve.
Il décède à Nice en avril 18, sans avoir repris du service durant la guerre.