Artillerie de Marine et corps spéciaux

Le corps de l'artillerie de marine sous le Second Empire ne comporte qu'un seul régiment, ainsi que 6 compagnies d'ouvriers, d'une section de fuséens et d'un corps d'armurier.

A compter de 1880 le corps est chargé du service des constructions et fortifications aux colonies en remplacement de l'arme du génie. L'arme connait alors un fort développement avec les conquètes coloniales de la République (Sénégal, Tonkin, Madagascar), portées par des officiers comme Archinard.
En 1893, un second régiment est mis sur pied, puis un troisième en Indochine en 1900.

Le 7/7/1900, les troupes de marine sont transférées sous la tutelle du ministere de la guerre et s'émancipent de la marine. Les régiments d'artillerie coloniales sont alors regroupés dans une brigade rattachée au corps d'armée colonial.


Depuis 1822, l'artillerie de marine adopte la tenue l'uniforme de l'armée de terre, à l'exception du bouton et de la plaque du shako. L'identification des photographies sans ces éléments distinctifs se révèle alors difficile...

Second Empire

Chef d'escadron
Daguerréotype Devisuzanne (Toulon)

Colonel Olivier
Photo Dejong (Angouleme)

Chef d'escadron
Photo Alophe (Paris)


Troisième République

Les règlements prescrivant la tenue des troupes de l'artillerie metropolitaine sont applicables à l'artillerie de marine. En revanche une ancre figure sur le schako et le collet est orné de la grenade.

1873-1903 : port du dolman

Chef d'escadron
Photo Leenaerts (Toulon)

Photo Delphin (Rochefort)

 

Artilleur
Photo Sébire (Lorient)

1903-1914 : port de la tunique

Capitaine Lenfant
Photo Letrouvé et Lalouette (le Havre)


Les corps spéciaux

Officiers du corps de santé des troupes coloniales

Charles Ziegler
Photo Grémion (Rochefort/mer)

Medecin Emily
Photo Gaubert

 

 

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