Edmond Charles de Martimprey, né le 16/6/1808 à Meaux
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Nommé Lieutenant le 1/10/1832, , il effectue ses stages en régiment avant de partir pour l'Algérie en 1835.
Promu Capitaine en décembre 1835, il est chargé du service topographique à Oran et est promu chevalier de la Légion d'Honneur le 30/8/1836. "Capitaine à l'état major de Lamoricière, chargé du service topographique, il connaissait sur le bout des doigts tout le pays dont il avait dressé une carte, où se trouvaient relevés les moindres campements arabes, à une tente près. Une expédition préparée par le capitaine de Martimprey arrivait aussi sûrement à son but, qu'un train de voyageurs arrive à une gare. Il marchait à la tête de la colonne, suivi d'un chasseur portant un fanion blanc avec une large étoile rouge. On l'avait surnommé "l'étoile polaire" (Général du Barail).
De Martimprey est nommé Chef d'escadrons, le 13/11/1842. Lors d'une expédition contre les Flittat, il est blessé d'un coup de feu à la poitrine le 18/12/1842, et est promu officier de la Légion d'Honneur le 14/7/1844.
Le 25/10/1845, il est nommé Lieutenant Colonel, chef d'état major de la division d'Oran. La révolution de 1848 le rappelle à Paris, au ministere de la guerre où il est nommé directeur du personnel et chef de cabinet du général de Lamoricière.
Familier de Lamoricière, distingué par le général Bugeaud, il retrourne en Algérie après sa promotion comme Colonel le 10/7/1848, chef de l'état major général de l'armée.
De Martimprey recoit les étoiles de général de brigade le 15/8/1852 et part en Orient à la tête de l'état major de l'armée d'Orient et est nommé Commandeur de la Légion d'Honneur.
Nommé général de division le 11/6/1855, il est employé à divers commandements en France, avant de retourner en Algérie commander la division d'Oran. Lors de la guerre d'Italie, il est aide major général de l'armée et est légèrement blessé à Magenta. Grand Officier de la Légion d'Honneur le 25/6/1859, il retourne en Algérie comme commandant supérieur des forces de terre et de mer en aout 1859.
Les honneurs et charges s'accumulent : De Martimprey est Gouverneur général de l'Algérie par interim (1864), Sénateur (1/9/1864), puis, ayant demandé sa mise en disponibilité pour raisons de santé, il est nommé Gouverneur de l'Hôtel impérial des Invalides. Il exerce ces fonctions lors du siège en 1870, puis sous la Commune où il est brièvement arrêté par la communard, mais transporté à l'hôpital en raison de sa santé chancelante.
Maintenu définitivement dans la 1ere section de l'état major, il meurt le 15/2/1883.
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Ange Auguste de Martimprey, né le 16/6/1809 à Meaux
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Capitaine en juillet 1837, il participe à la campagne d'Algérie entre septembre 1837 et aout 1840, puis de nouveau entre mars 1842 et octobre 1846. Il y est cité à trois reprises : le 6/4/1840 pour "la grande valeur et la grande activité dont il a fait preuve dans l'attaque de nuit de la colonne du colonel d'Arbouville dans le cercle de l'Edouf", le 22/12/1845 "pour s'être particulièrement distingué dans le combat du 16/12/1845 contre les Ouled Sellam Guebala" et le 10/1/1846 "comme ayant été utile pendant la marche du 3 janvier et de la nuit du 3 au 4, par un vent glacial au milieu de la neige, où il a eu les pieds gelés". Durant ces périodes, il est promu chevalier de la Légion d'Honneur (20/12/1843), puis officier du même ordre (le 22/9/1846), ainsi que Commandant, le 10/3/1844 au 61e régiment d'infanterie.
Noté "d'une grande distinction, servant avec zèle, une activité et une fermeté exemplaires. A donné des preuves de savoir, d'energie et de courage dans toutes les circonstances où il s'est trouvé en Afrique", il est promu Lieutenant Colonel (10/7/1848), puis Colonel du 65e régiment d'infanterie le 14/7/1851.
De Martimprey recoit les étoiles de général de brigade en aout 1854, mais ne participe par à la campagne de Crimée. Il sert en revanche en Italie où il va de nouveau se distinguer à la tête d'une brigade du 4e corps d'armée. Il est blessé d'un coup de feu à la jambe à Magenta le 4/6/1859 et nommé général de division le 13 juillet.
De retour en France, il est fait Grand Officier de la Légion d'Honneur le 9/7/1862 et nommé inspecteur général de 1865 à 1869, membre du comité consultatif de l'infanterie et de la commission mixte des travaux publics.
En 1870, il commande la 4e division du 6e corps d'armée jusqu'au 22 juillet, puis est mis en disponibilité.
Il entre au cadre de réserve le 17/6/1874 et meurt le 15/2/1875 à Paris.