Fabien Pierre Edmond GANDIL, né le 14/8/1822 à Fontaine Française (Côte d'or)
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Ancien élève de l'école Polytechnique, puis du corps d'état major, il est nommé sous lieutenant d'artillerie le 1/10/1842. A la création des bataillons de tirailleurs indigènes en Algérie, il quitte l'artillerie pour rejoindre ce corps.
Lieutenant il entre aux affaires arabes en 1847 comme ajoint au bureau d'Orléansville (1847-1851), puis chef du bureau de Ténes (mars à décembre 1851).
Capitaine le 6/12/1851, il est nommé chef du bureau d'Orléansville, puis adjoint du bureau politique à Alger (1854). Il passe au 1er régiment de tirailleurs indigènes le 13/4/1854.
Chef Bataillon le 12/8/1860 au 65e RI, toujours en Algérie, il est promu officier de la Légion d'Honneur le 10/3/1859 et passe au 81e RI en fevrier 1860.
Promu lieutenant colonel du 2e tirailleurs algériens, il est nommé directeur des affaires arabes de la province d'Alger, il devient un proche du général Yusuf. Dans ses souvenirs, le général Derrecagaix dit de lui "c'était un philosophe, un peu rêveur, enclin aux utopies et très estimé". Ayant préparé un décret de don de terre aux populations arabes d'algérie, il est renvoyé de l'état major de la division par le maréchal Pelissier.
Colonel du 3e tirailleurs algériens, il se distingue à la bataille de Froeschwiller à la tête du régiment qui subit des pertes considérables devant Gunstett.
Général de brigade le 12/8/1870, il commande une brigade du Corps de Ducrot à l'armée de Chalons. De retour de captivité, après Sedan, il commande une brigade d'infanterie du 4e Corps de l'armée de Versailles durant la repression de la Commune, puis la subdivision de Bone en Algérie.
Général de division le 30/12/1875. De 1876 à 1877, il commande l'école d'état major. Il est mort en septembre 1877.