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Sorti de StCyr en 1833, comme Sous lieutenant au 7e régiment de Dragons, il parfait sa formation à l'école de Saumur avant d'entamer une première partie de sa carrière en Algérie.
Il est ainsi nommé au régiment des spahis réguliers de Bône en septembre 1837 et passe onze années consécutives en Afrique.
Il est promu Lieutenant 22/6/1841 et rejoint le 3e régiment de chasseurs d'Afrique.
Il est promu Capitaine le 26/10/1843, adjudant major du régiment, et reçoit la croix de la Légion d'Honneur le 8/8/1847. En 1848, il prend le commandement d'un escadron et épouse la fille de son chef de corps, le colonel de Mirbeck.
Le capitaine du Frétay, se distingue durant les opération du siège de Zaatcha en 1850, notamment lors des journées des 31/10 et du 16/11 où il est mentionné dans le rapport de son Colonel.
. Probablement appuyé par son beau père, il est promu Chef d'escadrons le 17/1/1850, au 1er régiment de Chasseurs d'Afrique.
Le 10/8/1853, à sa promotion comme Lieutenant colonel, du Frétay quitte l'Aglérie et rejoint le 4e régiment de cuirassiers.
En décembre 1858, il est de nouveau promu, cette fois comme Colonel du 3e régiment de lanciers (notre photo). Il est aussi successivement promu dans l'ordre de la Légion d'Honneur, officier (26/12/1860), puis Commandeur (20/10/1864).
De Frétay reçoit les étoiles de Général de brigade le 12/8/1866, occupant des commandement territoriaux, puis en 1868, une brigade au camp de Chalons.
Au déclanchement de la guerre de 1870, il prend le commandement de la 1ere brigade de la division de cavalerie de la Garde. Engagé lors des opérations autour de Metz, il est fait prisonnier lors de la capitulation de cette ville en octobre 1870. Interné à Dusseldorf, puis à Wittenberg, il revient en France en mars 1871 pour prendre le commandement de la 1ere division de l'armée de Paris.
Il est promu Général de division le 20/4/1871 (pour prendre rang le jour de la capitulation de Metz).
Durant les premières années de la République conservatrice, le général Halna du Fretay exerce divers commandements impiortants dans la cavalerie et recoit les insignes de Grand Officier de la Légion d'Honneur en fevrier 1877.
Mis en reserve en avril de la même année, il meurt à Saint Brieuc le 17/5/1881.