Photo Appert (Paris)

ESM 1837. Nommé sous lieutenant en 1839.

Lieutenant en 1842.

Capitaine en 1848. Expédition de la grande Kabylie.

Chef d'escadron en 1854. Commande un bataillon du 10em RI en Crimée. Chev LH 1856. Durant la campagne d'Italie, il est au 23e régiment d'infanterie et il recoit un coup de feu au bras droit à Magenta.

Promu Lieutenant Colonel en juin 1859 au 1er régiment de Zouaves.

Colonel en 08/1864. Off LH 1866. Colonel du 2em grenadiers de la Garde durant la Guerre contre l'Allemagne. Le régiment perd plus du tiers de son effectif à Gravelotte et Borny. Il est blessé à Gravelotte. Il s'évade à Metz et rejoint l'armée du nord. Il est nommé Brigadier. Batailles de Villers-Bretonneux, puis Ham. Lors de la réorganisation de l'amée, il deient Général de Division en 1871 et prend le commandement du 22em CA. Bataille de Bapaume, puis StQuentin.

Après la guerre, il recoit le commandement de la 1er DI (1874-1878). Comm LH 1874.
Dans ses "Souvenirs d'un officier d'état major", le colonel Fix qui fut son chef d'état major, décrit le général Lecomte ainsi : "Lorsque j'allai lui faire ma visite, je fus introduit dans un bureau des plus modeste et je me trouvai en face d'un homme de taille médiocre, assez mince, en vêtemnts bourgoies plus que simples. Ses yeux petits et très perçants se fixèrent une minute sur moi, puis il me parla avec beaucoup de douceur et de politesse. Il avait ôté une calotte brodée qu'il me demanda la permission de remttre et, m'ayant désigné un siège, il s'assit sur un fauteuil de paille, en rajustant un mouchoir de poche qu'il avait l'habitude de maintenir sous sa cuisse. <...> Pendant plus de trois mois, je ne le vis jamais autrement que je viens de le dépeindre. Je commençais à m'y accoutumer, quand il y eut une prise d'armes. En uniforme, à cheval, il était transformé. Droit en selle, l'oeil à tout, sa tournure était parfaite ; elle expliquait un avancement que l'on qualifiait d'un peu rapide, reçu à l'armée de Faidherbe.
Tous les matins à 10h, je me présentai à lui. Il prenait connaissance du courrier préalablement remis par le vaguemestre à son bureau où je l'avais ouvert et examiné ; je recevais ses ordres et il signait les dépêches que je lui présentais. Cela durait une demi heure. Il me donnait ses instructions avec beaucoup de clarté, mais succintes, aimant que je prisse l'initiative de toutes les mesures afin qu'il n'eût plus qu'à les sanctionner. Je n'étais que trop enclin à entrer dans cette voie."

Sénateur de l'Eure

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