Charles Eugène Le JOINDRE, né le 30/12/1840 à Wissembourg
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Lieutenant le 24/6/1865, puis Capitaine le 24/6/1870. Il sert à la 4e compagnie du 2e
bataillon du régiment. Il est blessé lors de la batille de Spicheren d'un coup
de feu à la région lombaire gauche (l'entrée de la balle ayant lieu au dessus de
la crête de l'os illiaque et la sortie près de l'épine dorsale). Cité à l'ordre
de l'armée, il est fait prisonnier après la bataille. Echangé devant Metz
le 10/9/1870, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 19/10/1870. Il
est de nouveau fait prisonnier à la capitulation de la ville le 28/10/1870.
Après la guerre il revient au 63e RI est est nommé adjudant major en
1873.
Nommé Chef de bataillon le 24/2/1879 au 33e régiment d'infanterie, il est nommé en 1882 commandant de l'école de tir de Châlons. Il reçoit l'ordre de St sauveur de Grèce en 1886.
Lieutenant Colonel le 13/1/1887, il reste en poste à Châlons, tout en étant administrativement rattaché au 91e RI (1887), 63e RI (sept 87 - juillet 88) et au 70e RI (juillet 1888). Il est officier de la Légion d'Honneur le 28/12/1888.
Nommé Colonel le 28/12/1889 au 123e RI. En 1891, il est nommé chevalier de 2e cl de l'Ordre de Ste Anne de Russie. Il porte ses deux décorations etrangères sur cette belle photo prise alors qu'il commande le 123e RI.
Général de Brigade le 20/12/1894, il est nommé commandant militaire de Tunis, puis, de retour en France en 1898, il prend le commandement du camp de Chalons, puis de la 22e brigade (1898) et de la 11e brigade d'infanterie (1900). Le 27/7/1900, il est nommé directeur de l'infanterie au ministere de la guerre, poste de confiance qui indique qu'il est catalogué comme républicain.
Nommé Général de Division le 30/10/1900, il prend le commandement de la 35e division d'infanterie en juillet 1901. Nommé Commandeur de la Légion d'Honneur le 11/7/1902
Nommé Grand Officier de la Légion d'Honneur le 12/7/1905, il est décoré par le Président de la République.
Il décède le 17/10/1908.