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Sorti de Saint Cyr dans la promotion de l'empire (1852-1854), il est nommé Sous lieutenant le 1/10/1854 au 22e régiment d'infanterie.
Lieutenant le 2/8/1858, il passe au 1er régiment de tirailleurs algériens juste après la campagne d'Italie. Durant l'insurrection de 1864, il est chef de bureau arabe à Laghouat et commande un goum. Il se distingue le 15 juin lors d'une embuscade de sa compagnie par les Kabyles lors des colonnes du Sessou.
Capitaine le 12/8/1864. Chevalier de la LH le 28/12/1867. En 1868 il est capitaine adjudant major du 4e bataillon du 1er régiment de tirailleurs algériens, poste dans lequel il débute la campagne de 1870. Lors de la bataille de Froeschwiller où le régiment est décimé, il a un cheval tué sous lui. Il est prisonnier de guerre à Sedan.
Chef de bataillon le 25/3/1875, il prend le commandement du 1er bataillon du régiment et le mène en campagne lors de l'insurection de l'Aures en 1879 et pour la colonne de Laghouat en 1881. En 1883 son bataillon est envoyé au Tonkin. Il se distingue une première fois par son attitude lors de la prise de Sontay, puis pacifie la région d'Hanoï (12/83-01/84).
Il est promu Lieutenant colonel le 31/12/1883 et prend le commandement du régiment de marche de tirailleurs algériens et il participe à la campagne de Lang Son, se distinguant tout particuliè-rement au sanglant combat d'Hoa-moc où il est contusionné par une balle au pied gauche le 3/3/1885. Il est nommé officier de la légion d'honneur à la suite de cette campagne. Revenu en France en 1885, il passe au 43e régiment d'infanterie.
Colonel le 6/2/1886, il prend le commandement du 96e RI, puis en mai 1886, du 2e régiment étranger à Sétif, poste qu'il occupe jusqu'en 1890.
Il meurt en 1895 comme commandeur de la légion d'honneur.