Adolphe comte de MONET, né le 6/7/1804 à Dunkerque
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Fils du colonel du 1er Chasseur à cheval en 1792, inspecteur des revues en chef sous l’empire. Son grand père était Général major des armées du Roi de Pologne, Electeur de Saxe. Le parrain de son père (en 1757) était Charles de Rohan, prince de Soubise.
ESM 1822, Sous lieutenant au 4e léger en 1824, puis au 2e régiment des Gardes royales.
Lieutenant en 1830. Passe au 29e RI après les journées de juillet auxquelles il prend part. Intervient contre les Chouans en 1832 et reçoit une lettre de félicitations pour avoir accompli la soumission de deux bandes avec sa compagnie.
Capitaine en 1833, adjudant major en 1836, major au 20e léger en 1841. En 1842 demande à partir en Afrique par permutation.
Chef de bataillon au 33e RI en 1842. Cité en 1842 pour sa participation au combat du 7/12 à Guerzal contre les Kabyles. Participe à la prise de la smalah d’Abd el Kader (1843), la campagne de Laghouat (1844), cité en 1846 dans le rapport du Colonel Camou pour son énergie lors du combat du 7/3. Chev LH 1843, Off LH 1845.
Lieutenant colonel au 43e RI en 1847. Prise du Bey de Constantine (1848).
Colonel du 5e RI le 11/12/48. Revient en France en décembre 1850.
Général de brigade en 1853, commandant la subdivision de Bourg. Campagne de Crimée (avril 1854-mai 1855) où il commande la première brigade de la 3e division. Dans l’attaque dans la nuit du 23 au 24 février 1855 qu’il conduit contre une gabionnade élevée par les Russes en avant de la parallèle du Carénage, il est blessé de 4 coups de feu aux deux mains et d’un au bras droit. Continue néanmoins de diriger l’attaque. Amputé de deux doigts.
Suite à cette action, il est nommé Général de Division par lettre de l’Empereur. Commandeur LH 1854, médaille de Crimée, 2e classe ordre du Medjidié, mérite militaire de Sardaigne. Retour en France où il prend le commandement de l’ESM et membre du comité consultatif d’état major. GO LH 1860. Commandeur du Lion Néerlandais (1860). Commandant la 22e DI (Grenoble) de 1861 à 1869. GC LH 1869, GC de l’Ordre d’Isabelle la Catholique (Espagne) et de l’Ordre de St Maurice et Lazare (Italie, 1867).
Réserve en 1869. Rappelé au commandement de la 22e DI à Grenoble (commandement territorial), malgré une attaque nerveuse ayant entraîné une paralysie partielle, il est arrêté lors d’une émeute populaire et conduit en prison (événements de la chute de l’empire).
Définitivement en réserve à cette date. Décédé à Toulouse en 1874.